VERALLIA est la filiale du groupe Saint-Gobain spécialisée dans la fabrication d’emballages en verre (bouteilles et autres pots en verre). Elle compte plus de 10 000 salariés dans le monde dont 2200 en France répartis sur 6 sites de production. C’est une activité « historique » du groupe. Celui-ci vient d’annoncer officiellement sa volonté de s’en séparer pour se recentrer sur l’habitat et les matériaux de construction. 

Dans le même temps, Saint-Gobain s’est lancé dans l’acquisition du groupe suisse SIKA pour développer sa gamme de produits dans l’étanchéité et le collage. Après l’annonce de la vente, la CFDT a rencontré différents députés et décideurs en région. Elle vient d’être reçue en intersyndicale par le ministère de l’Industrie et celui de l’Économie. La délégation composée du DSC Franck Aubague, de l’administrateur salarié Pascal Laï et du secrétaire général de la FCE-CFDT, a fait part de ses inquiétudes et de ses interrogations aux ministères. 

En premier lieu, si VERALLIA est une entreprise rentable qui dégage du résultat, elle a absolument besoin d’un actionnariat fort, avec une vision industrielle et des moyens importants pour investir. La FCE a demandé aux ministères leur aide pour que le choix de l’éventuel repreneur tienne compte de la pérennisation de VERALLIA, avec le maintien de Saint-Gobain dans le montage capitalistique, qui peut apporter une certaine garantie du fait de l’histoire de l’entreprise. 

Autre point de vigilance, que le siège social et le centre de recherche et développement restent en France. L’important est bien sûr le projet industriel sur lequel le futur acquéreur doit s’engager, car des centaines d’emplois directs et indirects sont en jeu. 

Cette année Saint-Gobain fêtera ses 350 ans, la production verrière est l’une des activités historiques du groupe qu’il décide de vendre aujourd’hui : tout un symbole ! L’équipe CFDT fera tout pour maintenir l’ensemble des emplois et pérenniser l’activité de VERALLIA.