NOTRE HISTOIRE

Les logiques de la création de la FCE

1. Des réalités professionnelles communes

Énergie et Chimie transforment de la matière naturelle pour en tirer des produits industriels qui seront utilisés en aval par d’autres industries (automobile par exemple). C’est ce qui explique la proximité de l’énergie et de la chimie au sein du système productif et économique. Ces industries exigent des investissements financiers énormes et à long terme. Ce sont des industries de « process » pour l’essentiel.
Les conséquences en sont :
– Des procédés de fabrication gigantesques et fortement automatisés identiques (salles de conduites lignes de fabrication par exemple),
– Des conditions de travail et des identités professionnelles très semblables pour de nombreux métiers : relatif isolement des travailleurs postés, travail sur tableau de contrôle, stress face à l’attente de la panne,importance de la maintenance, développement de l’informatique…

Énergie et industries chimiques sont aussi marquées conjointement parles changements d’organisation du travail, qui rendent l’activité professionnelle plus abstraite et modifient fortement les compétences exigées. Des possibilités complémentaires et enrichissantes existent entre nos branches professionnelles pour mener une action syndicale commune sur le terrain des conditions de travail et de la sécurité, sur la formation professionnelle, sur l’organisation du travail et les classifications.

La qualité des relations clients/fournisseurs, l’intégration de services dans les produits classiques, la diversification et l’innovation des entreprises, marquent les emplois de vente, de recherche et d’administration de nos industries.
Enfin, l’environnement et risque industriel sont des contraintes fondamentales pour ces deux industries en terme de compétitivité, voire de possibilité de continuer à exister. La lutte contre le réchauffement climatique et la pollution, par exemple, est devenue un enjeu majeur de société. Cet enjeu est au carrefour de nos branches et de nos entreprises. Ils demandent une réponse syndicale appropriée de la FCE dans et à l’extérieur des entreprises de notre champ fédéral.

 

2. Des stratégies industrielles articulées

Il y a une évolution constante des branches et des entreprises de notre champ fédéral

EDF et GDF
Leurs légitimités sont liées à la capacité à satisfaire en permanence les besoins économiques et sociaux du pays, en particulier des industries fortement consommatrices en énergie, en terme quantitatif, qualitatif et de prix.
C’est pourquoi, la FGE avait choisi d’adhérer à l’ICEF (devenue ICEM puis IndustriAll Global Union) au plan international, et non pas à l’ISP (International des Services Publics). En effet, l’avenir d’EDF et GDF en tant que Service Public, est directement lié à la capacité de ces établissements à répondre en terme d’outil industriel aux évolutions des entreprises et des clients, plutôt qu’à un statut atemporel et purement idéologique de service public, derrière lequel tout le monde ne met pas le même contenu et qui a l’inconvénient d’être spécifique à la seule France.

Industries chimiques
Du verre à la chimie, en passant par le caoutchouc ou le papier carton, ce sont de très grandes dévoreuses d’énergie dont le devenir (notamment en France) est lié à la politique industrielle et tarifaire d’EDF et GDF ainsi qu’à la mise en place de la concurrence au plan européen dans les ventes d’électricité et de gaz. Il y a donc un lien très fort entre ces deux types d’industries.
Le choix de recherche d’une compétitivité plus grande pousse et poussera encore plus les producteurs d’énergie à s’intégrer avec leurs principaux clients (en même temps que l’accroissement potentiel de la concurrence…).

On en voit déjà des effets dans :
– La cogénération
– Le rapprochement EDF et TOTAL qui s’allient pour produire conjointement de l’électricité à l’étranger, en même temps que le deuxième prend le contrôle de la COGEMA,
– La stratégie commune ébauchée par GDF et ELF,
– L’accord de partenariat entre la Centrale de Gravelines etPéchiney.

Notre fédération est présente chez la plupart des gros consommateurs industriels, et peut donc peser pour un investissement qui comporte des effets positifs à la fois sur la production et sur le niveau des consommations d’énergie. La modernisation de l’appareil productif permet souvent de réduire aussi les autres rejets polluants et d’améliorer les conditions de travail, notamment en favorisant une réduction de la durée du travail. Il s’agit donc, pour les militants syndicaux de la FCE, de s’impliquer très tôt dans les stratégies industrielles des groupes.

Cette interpénétration croissante de nos industries modifie déjà le cadre et le niveau de notre action syndicale et a expliqué notre volonté de construire une nouvelle Fédération de l’Énergie et de la Chimie. 

3. Une forte proximité politique

Le fait que la FGE et la FUC aient été sur des positionnements identiques quant à l’avenir et au rôle que doivent jouer le syndicalisme et la CFDT, n’a pas été une condition au rapprochement, mais cela la rendu possible.
Cette forte proximité se retrouvait sur les axes stratégiques essentiels que développaient nos Fédérations :

Participer à la transformation sociale
Nous ne pouvons pas nous contenter d’un syndicalisme d’accompagnement social qui se verrait cantonné à négocier avec le patronat et le gouvernement les conséquences pour les travailleurs des grandes décisions économiques,industrielles et politiques qui seraient prises ailleurs.
Nous avons l’ambition d’agir sur les causes, et pas seulement sur les effets. Pour cela, l’objectif que nous assignons à la CFDT, au syndicalisme, c’est de trouver la voie d’un projet de société basé sur la démocratie, la solidarité,la citoyenneté, dans et hors de l’entreprise, ne pas laisser le « marché à la seule logique qui produit exclusion et inégalités ».

Réformer par la négociation et la régulation contractuelle
Nous pensons que la transformation sociale exige une volonté d’aboutir à des accords qui entérinent de nouveaux acquis. Cela suppose reconnaître les logiques et intérêt différents, avoir la volonté d’en modifier le point d’équilibre par l’établissement des rapports de forces appropriés, afin de déboucher sur des négociations positives, loin de l’affrontement stérile.

Approfondir la démocratie économique et sociale
Nos fédérations ont toujours agi pour faire reculer l’injustice, les inégalités,les exclusions, pour donner à chacun des garanties dans son emploi et dans un travail de qualité. Nous voulons aussi agir pour améliorer les conditions de travail et réduire au maximum les risques industriels.

Cela suppose que la citoyenneté ne s’arrête pas aux portes des entreprises. Nous pensons qu’il ne peut y avoir de progrès économique sans progrès social. Nous avons la volonté de mener une action syndicale visant à développer la démocratie économique et sociale, et la reconnaissance, par le patronat, du fait syndical et la primauté du respect de l’individu.
Le développement de réels Conseils de Bureaux et d’Ateliers, l’information et la discussion des grandes orientations stratégiques avec les Organisations syndicales des entreprises, suffisamment longtemps avant la prise des décisions, sont quelques exemples des évolutions que nous voulons mener.

Développer le syndicalisme d’adhérents
Nos fédérations ont toujours eu la volonté de pratiquer un syndicalisme de transformation et pas seulement d’accompagnement social, pour cela nous voulons avoir de nombreux adhérents. C’est la garantie d’élaborer des revendications en lien avec les aspirations et la réalité du monde du travail, c’est la condition pour établir un rapport de force nécessaire à la mise en œuvre de notre action syndicale.
Ainsi,la perspective de construction d’une nouvelle fédération s’est traduite dès l’origine d’Émergence par un travail commun des groupes »développement-syndicalisation » au niveau national.

4. Construire le syndicalisme européen, reconstruire le syndicalisme français.

Construire le syndicalisme européen
L’évolution des entreprises, des logiques professionnelles, du tissu économique et industriel, l’internationalisation des grands groupes et du marché, obligent le syndicalisme à s’adapter à ces nouvelles réalités pour remplir les missions qui sont les siennes.
Nos Entreprises et Branches professionnelles, sont tout particulièrement touchées par ces évolutions (Rhône-Poulenc-Hoecht, BSN-Gerresheimer… )

Ainsi l’avenir d’EDF, de GDF, des ENN, des grands groupes pétroliers et de la Chimie,se joue tout autant à Bruxelles et Strasbourg qu’à Paris, en ce qui concerne les choix politiques et stratégiques du marché unique européen (règles définissant la concurrence, possibilité d’alliance ou de fusion…).

Mais l’avenir, à plus long terme de ces grands secteurs, en tant qu’outils industriels en capacité de se développer et donc d’exister, se situe aussi au niveau mondial.
Le choix fait par la FUC de fonder avec d’autres Organisations européennes la FESCID en 1988 (devenue l’EMCEF) et la décision prise en 1992 par la FGE de l’y rejoindre, se trouve ainsi largement validé par les faits, ainsi que notre participation commune à la vie de l’ICEF (maintenant ICEM).

Par exemple, en ce qui concerne la FGE, l’investissement prioritaire et important dans la FESCID, a permis de porter le concept de services publics européens,pour les entreprises fournissant des services de base à l’ensemble des consommateurs. Une action efficace et positive a pu être ainsi menée, vis-à-vis des principaux décideurs européens, par la FGE, porte-parole reconnu du syndicalisme européen quant à l’avenir du système énergétique.

Par exemple, la FUC a pu être à l’origine de la création de plusieurs comités d’entreprises européens pour des sociétés de ses branches ayant des salariés et des établissements dans plusieurs pays de la CEE. L’action syndicale a ainsi précédé la loi à venir et a permis d’accélérer l’évolution des choses tant vis-à-vis du patronat que de nos partenaires syndicaux.

La FUC et la FGE ont toujours voulu faire évoluer la FESCID (EMCEF) vers un outil syndical encore plus performant. Notre objectif est d’avoir une fédération parlant et agissant d’une même voix avec délégation de pouvoirs de ses affiliés nationaux, là où sont prises les décisions (Parlement et Commission Européenne,fédérations patronales européennes), afin de construire l’Europe sociale par notre action.

Reconstruire le syndicalisme français
La FGE et la FUC pensaient que les causes historiques qui ont entraîné le morcellement syndical, sont partiellement estompées et faisaient choix de travailler à leurs dépassements.
La division et la « guerre » intersyndicale française, décrédibilisent nos Organisations vis-à-vis des travailleurs de notre pays, de nos partenaires européens et nous fragilisent par rapport au Patronat et aux Pouvoirs politiques. Les récentes évolutions de la CGT, le début de rapprochement avec la CFDT valident les analyses passées de la FUC et de la FGE et celles de laFCE maintenant.
C’est pour cela que la FCE, dès 1998 a voté dans l’EMCEF l’adhésion de la FILPAC-CGT dont les dirigeants sont venus s’exprimer devant le CDF de notre fédération. 

5. Une seule Fédération concourt à nos objectifs de transformation sociale.

Avec Émergence, nous avons pris acte des évolutions et décidé de construire l’outil syndical le plus apte à défendre nos ambitions :
· Défendre les intérêts des travailleurs de nos champs fédéraux,
· Agir pour l’emploi, contre l’exclusion, en pesant sur les stratégies industrielles qui conditionnent l’avenir.

Vouloir intervenir aux endroits où se prennent les décisions, défendre notre conception humaniste au sein du système industriel et de la société, nous oblige à dépasser les logiques d’entreprises pour nourrir notre capacité de critique sociale.
Cela supposait avoir une Fédération ayant la capacité de réfléchir, d’appréhender et d’agir à la mesure des enjeux et des secteurs professionnels concernés.

Pour cela, il nous fallait un cadre de débat organisé, permanent et démocratique que seule une même Fédération peut permettre d’avoir sur l’avenir des industries de l’Énergie et de la chimie.

Il fallait passer du stade de la gestion des dossiers communs par quelques spécialistes du secteur « Économie-Évolution des Entreprises », au positionnement politique de fond, des syndicats et des militants de la Fédération dans le cadre de débats stratégiques, d’instances élues et mandatées.

La lutte contre l’exclusion et le chômage, contre la mise en place d’une société à deux vitesses, de plus en plus inégalitaire, est le combat principal que mène la FCE.

Par les investissements à long terme, qu’elles nécessitent et par effet d’entraînement pour les autres secteurs d’activités, les industries de l’énergie et de la chimie doivent être au cœur du processus de croissance économique et d’une politique équilibrée de bassin d’emploi, nécessaire à un retour, à une amélioration forte du marché du travail.

A l’intérieur des entreprises et des branches, au contraire des logiques de guerres économiques et de recherche du profit à court terme, notre syndicalisme défend une politique convergente vers la satisfaction des besoins sociaux dans le cadre d’une même politique fédérale.

6. Faire co-exister des secteurs privés et nationalisés dans une même Fédération.

Au moment d’Émergence, c’est une question qu’ont pu se poser un certain nombre de militants qui n’avaient jamais vécu cette situation, ou tout au moins pas dans la même proportion.
Cette question a pu parfois déboucher sur des inquiétudes liées à la peur de l’avenir(évolution des entreprises et des métiers, chômage…) et à la peur de ce que l’on ne connaît pas (qui sont ces militants de l’autre fédération ?… Comment fonctionnent-ils ?…). Être meilleur et plus fort dans la FCE c’est la volonté de prendre ce qu’il y a de mieux dans le fonctionnement passé de nos deux structures, de le mutualiser pour y gagner en temps, en disponibilité et en efficacité politique ( par exemple sur la formation, la syndicalisation, le matériel, la participation à l’interprofessionnel,..).

Cela veut dire, qu’en même temps qu’il nous faut préserver et améliorer l’acquis syndical que nos avons dans les entreprises où nous sommes très implantés, nous voulons améliorer notre intervention dans les PME ayant des statuts qui renvoient au seul code du travail ou à la convention collective sans accord d’entreprise.

Nous avons la volonté d’assurer la pérennité du service public, d’EDF et de GDF,comme d’ailleurs de toutes les entreprises où nous intervenons, qu’elles soient privées ou publiques.
L’emploi en dépend, mais aussi la cohésion sociale. Le projet ÉMERGENCE a eu justement pour but de se doter d’un outil syndical plus performant pour développer notre action syndicale en la matière.

De nombreuses fédérations CFDT voient co-exister des entreprises ou branches privées et nationalisées. Cela ne les empêche pas d’être efficaces et d’y voir la CFDT occuper parfois la première place, FGMM (Mineurs, Sidérurgie, Automobile… ), FGTE (SNCF, Route, Équipement… ), Interco (Distribution de l’eau avec la CGE et la Lyonnaise et collectivités locales…) !
Naturellement la création de notre fédération au congrès de Lyon en 1997, l’adoption de textes définissant nos modes de fonctionnement et nos orientations politiques et revendications n’a pas tout résolu.
La prise en compte des spécificités des différents secteurs et branches de la FCE, leur articulation et leur degré d’autonomie nourriront encore de nombreux débats mais la transversalité de nos débats dans des structures politiques communes est la meilleure garantie de la construction progressive d’une identité fédérale forte et partagée.

Les dates clefs

  • 1993 : Le 30ème  congrès de la FGE à Valence décide d’examiner les conditions de rapprochement avec la FUC.
  • 1994 : La FUC, lors du congrès de Mulhouse approuve, par 98% des mandats, la résolution Émergence qui donne mandat au bureau national de piloter le projet de rapprochement avec la FGE.
    Une démarche dite de « coopération »s’amorce autours de 3 000 militants des deux fédérations. Des réunions communes, systématiques, des instances de la FGE et de la FUC ont lieu. (Exécutif Fédéral de la FGE et Bureau National Fédéral de la FUC ainsi que Conseil Fédéral de la FGE et Conseil National de la FUC) Cette démarche, de part ses réunions, permet d’élaborer progressivement les textes fondateurs de la FCE.
  • 1995 : La FUC et la FGE se retrouvent en congrès extraordinaire à Bagnolet
  • Mai 1997 : 1er congrès de la FCE à Lyon. Jacques KHELIFF est élu Secrétaire Général de la Fédération.
  • Février 1999 : Des tensions importantes apparaissent au niveau des responsables nationaux de la FCE liées à une appréciation différente des rôles et champs d’autorité respectif du Comité Directeur Fédéral, de l’Exécutif Fédéral, des syndicats,des branches, des liaisons et de l’appareil national. Cette « crise de croissance » conduit au départ de Bruno LECHEVIN (Ex Secrétaire Général de la FGE).
  • 1999 : La FCE-CFDT organise les 1ère assises de la pharmacie.
  • Février 2000 : Seconde crise fédérale qui amène un remaniement de l’Exécutif. Le CDF soutient Jacques KHELIFF et la majorité de l’Exécutif Fédéral.
  • Mai 2000 : 2ème congrès de la FCE à Tours. Jacques KHELIFF est réélu Secrétaire Général de la Fédération.
  • 21 septembre 2001 : Une explosion, supposée d’origine chimique, détruit l’usine d’engrais AZF à Toulouse. Le bilan de cette catastrophe fait état de 30 morts, plus de 2500 blessés et de dégâts matériels colossaux. Cet accident repose la question de l’implication des CHSCT et de la sécurité dans les sites classés SEVESO.
  • Décembre 2002 : Jacques KHELIFF quitte son poste de Secrétaire Général. Patrick PIERRON est élu par le CDF pour lui succéder.
  • Décembre 2003 : 3ème congrès de la FCE à Amnéville. Patrick PIERRON est réélu SecrétaireGénéral de la Fédération.
  • Octobre 2004 : Audition de la FCE (au nom de l’EMCEF) par le Parlement Européen sur le projet de règlement européen sur les substances chimiques. La position que nous avons tenu dans une approche de développement durable n’a jamais été contredite, ni par la Confédération, ni par la CES, ni par les faits socio-économiques (la faillite économique annoncée depuis 2003 par l’industrie chimique n’a pas eu lieu)
  • Décembre 2004 : signature des accords classification et salaires plasturgie.
  • 2005 : Campagne emploi de la FCE-CFDT « Pour l’emploi et un travail de qualité ».
  • 2006 : La FCE-CFDT organise les 2éme assises de la pharmacie.
  • Octobre 2006 : La FCE-CFDT organise une session de recherche sur le dialogue social.
  • Février 2007 : La FCE-CFDT organise avec la FGMM un colloque sur l’automobile.
  • 2007 : 1er trimestre 2007, la FCE publie l’Initiative Syndicale n°35 consacrée à la santé au travail. Ceci a permis de rendre publique et accessible la politique de santé de la FCE, ainsi que les nombreuses facettes de la santé au travail (accidentologie et maladies professionnelles dans les branches, négociation accord santé travail, position syndicale sur les maladies professionnelles,…)
  • Janvier 2008 : 4ème congrès de la FCE à CLERMONT-FERRAND. Patrick PIERRON est réélu Secrétaire Général de la Fédération.
  • Février 2008 : dénonciation de l’accord salaires plasturgie par la chambre patronale.
  • Novembre 2008 : La FCE-CFDT organise une session de recherche sur les nouvelles règles de la représentativité syndicale qui vont bouleverser le paysage syndical français.
  • 14 octobre 2009 : 1ère assises de la chimie. 
  • 15 octobre 2009 : Colloque commun avec la Fédération générale des mines et de la métallurgie CFDT (FGMM-CFDT). « sur l’énergie  le climat, et l’emploi ».
  • 2010 : Campagne développement + 5000 en 2010.
  • Février 2010 : session de recherche  « Quelle stratégie syndicale face aux mutations des entreprises ».
  • 13 octobre. 2010 : 3e assises de la pharmacie, » comprendre le changement ».
  • 11-13 mai 2011 : Session de recherche sur le développement durable « industrie du 21e siècle et du développement durable.
  • 11 octobre. 2011 :  journée mobilisation contre la crise avec les URI.
  • 3-6 avril 2012 : 5e congrès à Marseille, Jean-François Renucci réélu Secrétaire général de la FCE-CFDT.
  • 15 janvier 2014 : journée protection sociale.
  • 1er avril 2014 : 1ères assises de la répartition pharmaceutique.
  • 16 décembre 2014 : Dominique Bousquenaud élu Secrétaire général de la FCE-CFDT.
  • Mars 2015 : Session de recherche Osons l’industrie
  • 12 octobre 2017 : 20 ans de la FCE-CFDT
  • Juin 2019  : Session de recherche Energie Positive
  • Février 2021 : E-Congres Biarrote
  • 6-7 juin 2023 : 1ere Assemblée générale à Biarritz