La paritaire pharmacie sur les salaires du 8 janvier a débouché sur un constat d’échec.

La FCE-CFDT revendique une grille démarrant au-dessus de 1 200 e, une augmentation de 3,5 % et un minimum de 90 euros sur l’ensemble de la grille (soit entre 4,5 % et 8 % pour les niveaux non-cadres).

Le patronat avait lui un mandat très limité : + 0,8 % au 1er février 2004 et + 0,4 % au 1er juillet pour les niveaux 3 à 12, qui représentent la grande majorité des salariés, avec une variante à la hausse pour les deux premiers niveaux impactés plus nettement par la progression du Smic. L’attitude du patronat est d’autant plus condamnable qu’elle remet en cause l’équilibre trouvé lors de la signature de l’accord sur les classifications en 1999. Faute d’accord, Uniphar va produire une recommandation salariale reprenant sa proposition.

La FCE a confirmé ses demandes de négociation sur la formation professionnelle, l’égalité professionnelle, les retraites anticipées, la santé au travail, le droit syndical et l’épargne salariale (plan d’épargne interentreprise).