La liaison des sections Shell a réuni une trentaine de militants issus des différentes entreprises du groupe Shell, du siège social aux filiales gestionnaires des stations-service. L’ordre du jour du séminaire, prévu de longue date du 12 au 14 mai à Rouen, a été bouleversé, les participants voulant être présents à la manifestation du 13 sur les retraites.

La situation économique, la sécurité, les classifications, la Mutuelle de l’industrie du pétrole, le développement et, bien entendu, les retraites ont fait l’objet de débats.

Le manque de lisibilité sur l’avenir de Shell en France et en Europe reste un poids lourd à porter pour élaborer des revendications à moyen terme. La fermeture de nombreuses stations-service et la longue attente pour obtenir les investissements nécessaires à la modernisation de la raffinerie de Petit Couronne après un nouveau plan social génèrent un malaise des salariés.

Les difficultés pour moderniser l’accord sécurité de la branche de 1995 ont été présentées, et les militants des CHSCT invités à interpeller les directions d’entreprise sur les revendications de la FCE.

La question de la reconnaissance et sa déclinaison sur les augmentations individuelles, le déroulement de carrière et les classifications a provoqué un débat passionné. Une réflexion doit se poursuivre pour présenter une revendication claire dès la prochaine négociation annuelle.

La Mutuelle des industries du pétrole est à un tournant de son histoire. La mise à plat sur son fonctionnement et ses objectifs sera incontournable si elle veut assurer la continuité de sa mission de solidarité entre toutes les générations.

Néanmoins, la liaison Shell s’est inscrite dans la priorité développement de la fédération et pour optimiser son action avec la participation d’un secrétaire national venu animer la réflexion.