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Rhodia : la FCE-CFDT signe l’accord de méthode

Après six séances de négociation sur l’avenir du groupe Rhodia en pleine restructuration, toutes les OS ont signé l’accord de méthode le 11 février.

Après six séances de négociation sur l’avenir du groupe Rhodia en pleine restructuration, toutes les OS ont signé l’accord de méthode le 11 février.

Suite aux annonces de restructurations chez Rhodia, la FCE-CFDT avait demandé l’ouverture de négociations sur l’avenir du groupe. Après six séances de négociation difficile, toutes les organisations syndicales ont signé l’accord de méthode le 11 février. Objectif : construire une méthode de travail unique dans les entreprises, pour l’information et la consultation des instances représentatives du personnel sur toutes les restructurations et cessions à venir, et élaborer des mesures sociales d’accompagnement. Pour la FCE, la décision a été difficile, mais responsable. C’est la gravité de la situation du groupe, et le sort fragile des salariés, qui ont pesé.

Un de nos objectifs est atteint : il n’y aura pas de mutations autoritaires dans les sociétés de services. Les salariés resteront dans leur société d’origine s’ils le désirent ; seuls leurs postes seront transférés. Les cadres seront mutés, mais des possibilités de rester dans leur société d’origine demeurent.

Un autre de nos sujets de préoccupation reste malheureusement d’actualité : les suppressions d’emplois. L’accord ne les gomme pas, mais permet d’en réduire les conséquences. Il s’étend aux restructurations « hors plan ». Le but est d’éviter des licenciements secs et de permettre des reclassements. Des mesures sociales d’accompagnement sont prévues. Elles donnent priorité aux reclassements internes et externes : mise en place d’un processus de reclassements internes au groupe avec informations spécifiques sur les postes, formations éventuelles et aides à la mobilité ; mise en place d’antennes emploi ; aides aux reclassements externes avec obligation de proposer au moins deux offres valables d’emploi ; soutien à la création d’entreprise ; demande aux pouvoirs publics de conventions de pré-retraite progressive (PRP) à mi-temps dès 56 ans en 2004-2005, pour les salariés dont le poste est supprimé ou dont le départ en PRP permet le reclassement d’une personne dont l’emploi est supprimé.

Deux conditions sont nécessaires à l’application de l’accord : l’ensemble des CCE ou CE doivent donner un avis favorable ; les accords de validation du texte doivent être signés dans chaque société juridique par les délégués syndicaux de chaque organisation. Les équipes CFDT prendront leurs responsabilités et voteront pour ce texte. Tout doit être fait pour qu’aucun salarié ne se retrouve au bord du chemin.

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