Le comité national de la branche (CNB) papier-carton s’est réuni les 23 et 24 septembre 2004. Dans le cadre de sa participation à la campagne fédérale « Pour l’emploi et un travail de qualité », les membres du CNB ont décidé de développer deux thèmes tout particulièrement : les classifications et la formation professionnelle.
Les conventions collectives nationales (CCN) Production-transformation et Cartonnage sont dotés d’accords de classifications aux critères classants. Le CNB proposera une formation-action pour permettre aux équipes syndicales de s’investir dans ce domaine. C’est aussi un outil d’intervention auprès des salariés, outil qui doit permettre de décliner des revendications sur les conditions de travail. Ce travail syndical de proximité avec les salariés sera adossé à des pratiques de développement.
Un accord sur la formation professionnelle est en cours de négociation au niveau inter-secteurs papetiers (soit l’ensemble des CCN de la branche). Si aujourd’hui la négociation reste incertaine quant à son issue (voir article ci-contre), le sujet est d’importance. Les militants devront s’en saisir pour accompagner les adhérents dans leurs démarches. Les membres du CNB tiennent particulièrement à ce que cet accord éventuel ne reste pas lettre morte. Pour cela, les négociateurs ont revendiqué des moyens pour former les équipes sur le sujet. La signature de la FCE-CFDT ne sera envisagée que si le texte permet des actions de développement dans les entreprises du secteur. Sinon, autant se contenter de la loi !
Les membres du CNB ont aussi échangé sur la « journée solidarité » concernant la suppression du lundi de Pentecôte. Si les entreprises interpellent bien les délégués, les fédérations patronales n’ont pas encore abordé le sujet au niveau national. La réflexion devra se poursuivre pour organiser une réponse coordonnée.
Enfin, la lecture du projet de règlement intérieur du CNB a permis de réfléchir au positionnement du comité dans la fédération et à l’articulation CNB-syndicats. Les membres du CNB doivent pouvoir nourrir le niveau national et se nourrir en retour pour contribuer à l’action territoriale et au développement. Les animateurs de branche territoriale doivent être complètement intégrés dans le fonctionnement du syndicat et être tout particulièrement en relation avec les animateurs de secteurs locaux de coopération. Car une démarche efficace de proximité auprès des sections ne peut s’appuyer que sur une organisation de qualité systémique.