Deux cents salariés manifestaient le 13 mars devant le siège d’Inergy à Paris. Cet équipementier automobile est implanté sur quatre sites : Nucourt dans le Val d’Oise, Pfafstatt en Alsace, Compiègne et Laval. De nombreuses suppres-sions d’emplois sont prévues et le site de Nucourt doit fermer. La CFDT était bien représentée avec de nombreux manifestants et la présence du Syndicat Energie Chimie de l’Ile-de-France (SECIF-CFDT), de la fédération et de Jean-Louis Malys pour la Confédération. La fédération est intervenue pour exprimer sa solida-rité avec les salariés dans leur combat pour l’emploi. Une délégation intersyndicale a été reçue par la direction qui a accepté de rouvrir les négociations. Les discussions en Comité central d’entreprise n’ont pas abouti du fait de l’intransigeance de la direction. Celle-ci considère qu’un entretien du salarié licencié avec une entreprise constitue une offre valable d’emploi ! C’est totalement irréaliste. Les divergences avec les organi-sations syndicales portent notamment sur la durée des congés de reclassement, les modalités de ces reclassements et le niveau des indemnités de départ. Les discussions se poursuivent.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.