500 salariés, venus de plusieurs établissements, ont manifesté devant le siège du groupe pharmaceutique Pfizer le 11 mars 2009. L’objectif était de peser sur les difficiles négociations en cours concernant le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
En effet, 1 061 postes sont supprimés sur un effectif global de 1 800 personnes en France. Ce n’est pas la création de 160 postes qui peut compenser cette destruction massive d’emplois en France alors que ce groupe a réalisé 17 milliards de dollars de bénéfices en 2008. Une délégation de représen-tants des manifestants a été reçue par la direction des ressources humaines France. Les départs volontaires incités par la direction en fonction de la hauteur de la « valise à billets » et les mesures d’âges en discussion avec la direction départementale de l’emploi et de la formation professionnelle sont loin de répondre à l’attente des salariés. Car ce sont bien des licenciements secs qui attendent une partie impor-tante du personnel. Pour la FCE-CFDT, il est inconcevable que le premier groupe pharmaceutique mondial se comporte en tel destructeur d’emplois.