Le numéro trois mondial de la pétrochimie s’est déclaré en faillite aux Etats-Unis. Il a été pris en tenailles entre l’effondrement de la demande pour ses produits, notamment les polyoléfines et le propylène, qui entrent dans la composition des plastiques, et la hausse des prix des matières premières. La dette liée à l’acquisition de Lyondell Chem ical, précédée par le rachat des activités de Shell et de BASF dans les plastiques pesait trop lourd.
Déjà, la direction annonce le blocage des salaires sur deux des sites, des réductions des frais fixes et des effectifs de 15%, l’arrêt des contrats d’intérim et à durée déterminée, avec des impacts sur la sous-traitance.
Les militants des trois sites concernés en France (Lyondell Fos, Basell Fos et la Compagnie Pétrochimique de Berre) ne sont pas restés inactifs depuis cette annonce . Réunions inter-sites, tracts d’information, contact avec le cabinet Syndex permettent de préparer dans les trois entreprises le droit d’alerte et d’agir pour défendre l’emploi et la sécurité dans ces sites dits Seveso.