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Pétrole Les salariés de Notre-Dame-de-Gravenchon en colère

L'annonce, par le Groupe Total de la réorganisation de son raffinage et de sa pétrochimie inclut la fermeture du site de Notre-Dame-de-Gravenchon, producteur de méthanol. Ce sont 54 emplois qui vont ainsi disparaître.

L’annonce, par le Groupe Total de la réorganisation de son raffinage et de sa pétrochimie inclut la fermeture du site de Notre-Dame-de-Gravenchon, producteur de méthanol. Ce sont 54 emplois qui vont ainsi disparaître.

Déjà en octobre 2008, la direction du site avait annoncé la rupture d’un contrat par Arkema, l’unique client. Le Comité d’établissement (CE) avait déclenché un droit d’alerte. Le cabinet
Syndex mandaté par le CE n’a pas eu le temps de rendre son rapport. Le couperet est tombé le 10 mars. Le Comité central d’entreprise extraordinaire de Total Petrochemical France a anno ncé la suppression de 306 postes qui inclut la fermeture de Notre-Dame-de-Gravenchon.

Les salariés et la FCE-CFDT ont le sentiment d’avoir été trompés par la direction de Total, en laissant croire qu’elle était victime d’une dé-cision unilatérale de son ex-filiale Arkema.
Arkema justifie la rupture du contrat commercial au prétexte que les conditions commerciales du butanol fourni par Notre-Dame-de-Gravenchon, n’étaient plus acceptables.

Pourtant, depuis plusieurs années la FCE-CFDT avait pointé l’augmentation des coûts fixes et variables. Cela s’est traduit par une baisse constante de la qualité de la matière première et de nombreux incidents d’approvisionnement. De plus, la réorganisation précédente du site a eu un effet inverse à celui escompté : une augmentation des coûts de maintenance.

Cette annonce de fermeture est vécue comme une véritable injustice, d’autant qu’elle aura aussi des conséquences sur l’emploi dans la sous-traitance, et que le bassin d’emplois est déjà fortement impacté par d’autres suppressions d’emplois. Pour la FCE, une autre alternative existe. Il suffit pour cela que Total abandonne sa logique financière et affiche la volonté de rechercher des solutions au maintien du site. Le cabinet Syndex dans son rapport a démontré que le site était viable si Total faisait un effort.
Pour montrer leur colère, la FCE-CFDT et les salariés ont planté des croix à l’entrée de l’usine pour dénoncer cette fermeture. Avec les élus locaux, ils ont demandé une autre politique de l’emploi chez Total.

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