Le 15 novembre a scellé l’échec de 5 mois de négociations avec la branche patronale du pétrole (l’Ufip) sur le projet d’accord relatif au service additionnel et aux opérations spécifiques d’avitaillement.
Ce service consiste à imposer aux avitailleurs le contrôle et l’équilibre du remplissage des réservoirs d’avions, responsabilité jusqu’à présent à la charge des pilotes ou mécaniciens au sol des compagnies aériennes.
Pour la FCE-CFDT, cette évolution du métier d’avitailleur doit s’accompagner de contreparties : allocation d’une prime, prise en compte de ces nouvelles responsabilités dans le plan de carrière des salariés concernés, définition de la responsabilité des différents acteurs, proposition de formations techniques adaptées, adaptation des processus et des organismes de sécurité.
Devant le refus obstiné de l’Ufip de définir de manière plus réaliste le service additionnel, la CFDT ne signera pas l’accord. Elle appelle le personnel à cesser toute activité de service additionnel dans les aéroports où l’activité est imposée aux avitailleurs. Et avec la CGT, FO et la CFTC, elle lance un appel à la mobilisation des avitailleurs jusqu’à ce que l’Ufip accepte de rouvrir les négociations.
