La direction de la branche pétrole du groupe Total a signé avec toutes les organisations syndicales un accord sur les salaires 2006. D’autres sociétés du groupe ont aussi conclu leurs propres accords salariaux (Arkéma et Total Petrochemicals dans la branche chimie du groupe, Hutchinson, Joint Français, Desmarquoy et Paulstra dans la branche caoutchouc).
Au terme d’une négociation annuelle obligatoire, les six organisations syndicales des établissements amont et aval de la branche pétrole du groupe Total ont conclu le 16 décembre dernier un accord salarial pour 2006.
Cet accord, qui concerne près de 14 000 salariés, prévoit 2,5 % d’augmentation générale au 1er janvier 2006, avec un minimum de 70 €. Un plancher a aussi été obtenu et ce, pour la quatrième année consécutive. Car aujourd’hui, la plupart des organisations syndicales reprennent à leur compte cette revendication initiale de la CFDT. Cette rémunération minimale annuelle garantie est, qui plus est, portée à 19 495 € , soit une progression de 4 %.
Dans le cadre du dispositif « Villepin » et compte tenu des résultats exceptionnels de la branche pétrole du groupe, une prime légèrement hiérarchisée sera versée en janvier. Son montant varie de 1500 à 1800 € selon le salaire. La prime d’ancienneté (1 % par année) sera versée dès la première année. La prime de 600 € attribuée en décembre 2005, permise par la Loi Breton et liée à l’intéressement, est pérennisée à travers la création d’une prime d’objectifs.
A la demande de la FCE-CFDT, et pour les nouveaux embauchés et les salariés au minimum de leur coefficient, l’augmentation prévue par l’accord signé chez Total viendra s’appliquer successivement après celle que prévoit l’accord de branche. Pour mémoire, l’accord de branche qu’a signé la FCE avec l’Union française de l’industrie du pétrole, prévoit une augmentation des salaires minima de 2,5 %, ainsi qu’une revalorisation de l’indemnité de panier (majoration d’environ 40 € par mois pour un travailleur posté en 3 x 8, 30 € pour un travailleur posté en 2 x 8).
Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard, mais bien la conclusion du travail qu’ont mené les équipes de la CFDT par voie de tracts, de pétitions, d’appels à des actions, d’interventions répétées lors des rencontres avec les directions locales et générales. Ce travail syndical devrait aussi se traduire par de nouvelles adhésions afin de poursuivre notre développement, seul garant durable de la progression des avancées sociales négociées avec le soutien des salariés.