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Paritaire classifications : des avancées à confirmer

A la paritaire du 14 avril sur les classifications de la branche plasturgie, la FCE s’est exprimée au nom de l’interfédérale des cinq organisations syndicales....

A la paritaire du 14 avril sur les classifications de la branche plasturgie, la FCE s’est exprimée au nom de l’interfédérale des cinq organisations syndicales. Elle a revendiqué une valeur de point unique, un 1er coefficient supérieur au Smic, le maintien de l’écart en valeur absolue entre coefficients en cas de hausse du premier, une formule binôme de calcul avec une partie fixe et une partie variable indexée sur la valeur de point, un 1er salaire cadre au plafond de la Sécurité sociale, une évolution des salaires minima permettant le maintien du pouvoir d’achat pour tous, et une évolution plus rapide des bas salaires.

La délégation patronale a accepté une valeur de point unique, un 1er coefficient toujours supérieur au Smic et une formule de calcul qui comporte deux variables à négocier, la partie fixe et la valeur de point. Elle a proposé une grille salariale où la valeur du coefficient N est déterminée par une formule du type : base fixe + Vp x In. La base fixe est de 1 215 e au départ, valeur du 1er coefficient actuel. Elle est négociée chaque année. Vp est la valeur de point, négociée aussi chaque année. In est un indice salarial fixé pour chaque coefficient lors de la signature. Elle propose aussi que la durée de passage des cadres dans le coefficient 900 soit au maximum de 24 mois, sachant que le coefficient suivant 910 est supérieur au plafond de la Sécurité sociale. En revanche, elle n’a pas donné de réponse positive concernant le maintien des écarts entre coefficients pour les négociations futures.

La FCE prend acte d’avancées dans la négociation : valeur de point unique, formule de calcul, possibilité de donner des coups de pouce aux bas salaires en faisant évoluer la partie fixe de la formule, et premier coefficient supérieur au Smic. Pour autant, des questions restent à négocier ou à préciser. La FCE a revendiqué un raccourcissement du délai d’application de l’accord (2 ans + la durée d’extension dans le projet), le refus de toute référence à un salaire annualisé prévu pour les cadres, une rédaction claire sur les éléments exclus du calcul des salaires minima (13e mois, primes, temps de pause, etc.), le maintien dans le temps de la commission classifications paritaire d’établissement ou d’entreprise (pour la CFDT, en cas de modification du contenu du poste, il doit être repesé par la commission), des heures d’information pour les salariés et l’engagement d’une négociation sur les évolutions de carrière.

La chambre patronale adressera sa nouvelle version du projet d’accord. La prochaine paritaire se tiendra le 12 mai. Elle concernera les classifications et la formation professionnelle.

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