L’ensemble des organisations syndicales locales, le Syceler, la FCE-CFDT, ainsi que les avocats mandatés par le CSE ont rencontré le PDG de l’entreprise, qui était accompagné des conciliateurs mandatés par le tribunal de commerce de Toulouse.
Cette rencontre se donnait plusieurs objectifs, dont celui d’avoir une réelle visibilité sur la stratégie de l’entreprise à l’égard du site de Tarascon qui est de dépasser la crise financière du site en trouvant des financements nécessaires à sa survie. Cinq pistes sont en cours d’exploration :
– Négocier avec l’agence de l’eau grâce à l’appui du ministère.
– Négocier avec l’ONF sur le prix du bois.
– Atteindre un tonnage minimal de production à 691 tonnes/jour.
– Modifier le décret avec ERDF et Enedis pour l’autorisation de l’auto-alimentation en énergie, appelée « CRE5 ».
– Signer un accord social.
Notre but est de trouver une solution en intersyndicale depuis le refus de l’accord de performance collective (APC), proposé par la direction.
Ainsi, nous souhaitons mettre en place un accord de méthode dont les mesures devraient dégager des économies substantielles en travaillant sur les sujets suivants :
– Nouvelle organisation de la maintenance
– Sous-traitance
– Accord intéressement
– Accord de maîtrise
La CFDT et la CGT sont mobilisées pour trouver de concert des solutions efficientes à la survie des emplois. L’accord de méthode est en cours de négociation. Gageons qu’il constituera le socle d’une négociation pérenne pour le site de Tarascon.
Des actions locales quotidiennes sont prises par les élus engagés, par des rendez-vous pris, afin d’alerter de la situation : maire, députés, préfecture, Région, DIRECCTE, et inspection du travail.