Communiqué de presse n°39 du 23 avril 2004
Au moment où le groupe Novartis accepte l’invitation d’Aventis de discuter d’une éventuelle fusion, la FCE-CFDT confirme sa démarche et son calendrier.
Dès le 26 janvier dernier, où Sanofi-Synthélabo annonçait son OPA inamicale, la FCE-CFDT créait un groupe de « pilotage » avec les coordinations des groupes concernés (Aventis, Sanofi-Synthélabo, maintenant Novartis), afin d’étudier les projets industriels et sociaux. Plusieurs initiatives étaient prises.
Tout d’abord, rencontrer le Président des groupes concernés : notre fédération a ainsi rencontré Messieurs LANDAU ET DEHECQ. Nous attendons la réponse de Monsieur VASELLA, afin qu’il nous explique son projet.
Ensuite, nous avons proposé une réflexion interfédérale, avec les fédérations françaises impliquées dans l’industrie pharmaceutique. Trois rencontres ont déjà eu lieu. Un courrier interfédéral a été envoyé au Premier Ministre. Une réponse, reçue le 22 avril, nous apprend que Monsieur RAFFARIN a demandé à Monsieur Philippe DOUSTE-BLAZY et à Monsieur Patrick DEVEDJIAN de procéder à l’examen du dossier que nous lui avons soumis.
Enfin, nous avons échangé avec nos camarades allemands de l’IGBCE, les plus concernés par les conséquences sociales probables avec les salariés français. Une expertise, faite dans le cadre de ce travail commun, vient de se terminer. Elle porte sur les conséquences des scénarios envisagés et donnera lieu à une analyse commune le 4 mai prochain.
Nous poursuivons ce travail de recueil des données objectives nous permettant de prendre une position étayée sur des bases solides dans une situation lourde de conséquences sur l’avenir de l’industrie pharmaceutique, des groupes en présence et surtout de leurs salariés, qu’ils soient situés en France, en Allemagne ou en Europe
PJ
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