Leader mondial dans la construction de bateaux de plaisance, l’entreprise SPBI est constituée de trois établissements :
Jeanneau- Bénéteau et BJT.
Il y a plus d’un an, la direction a dénoncé l’ensemble des accords sur le temps de travail dans le but d’harmoniser les pratiques dans les trois
établissements. Devant le fait accompli, la CFDT, majoritaire, a décidé de s’engager dans la négociation d’un nouvel accord. Les premières propositions de la direction comportaient la suppression des temps de pauses et augmentaient le nombre de jours travaillés dans l’année.
Devant ces propositions inacceptables, la CFDT a décidé de réagir et a fait sortir les salariés : ce fut un succès, 80% des effectifs de production sont sortis dans la rue et la direction a fait machine arrière.
Lors des nombreuses réunions de négociations qui ont suivi, grâce à la pression permanente de la CFDT, l’accord s’est construit alors que FO et la CGT restaient spectateurs. Lorsque l’accord est devenu acceptable, la CFDT a imposé la tenue d’un référendum pour valider sa signature. CGT et FO étaient farouchement opposées à cette consultation !
Pour la CFDT, la signature de l’accord était conditionnée au fait que plus de 50% des salariés devaient être favorables à son application.
Le référendum a été un succès, les 3500 salariés ont participé à plus de 90% au vote, en ce qui concerne le résultat, il est sans appel 77% des 3500 salariés sont pour la signature de l’accord.
L’écrasante majorité de voix « pour » démontre la pertinence de l’action de la CFDT et sa capacité à défendre seule l’intérêt des salariés de SPBI.
La CFDT tiendra donc ses engagements et signera l’accord. Elle restera bien sur très vigilante quant à sa bonne application.

TMS Troubles musculo-squelettiques, bougeons-nous !
ENCART MAG 510 / Journée santé, sécurité au travail du 10 décembre 2024 : TMS Troubles musculo-squelettiques, bougeons-nous !