Les négociations sur la formation tout au long de la vie sont ouvertes dans la branche chimie depuis le mois de mars. A l’issue de la 5e paritaire, les négociations ont enfin commencé sur le fond du dossier. Même si la question essentielle de la normativité reste à traiter.
A la suite de la réunion paritaire du 7 juillet dernier sur la formation professionnelle dans la branche chimie, l’Union des industries chimiques (UIC) adressait un courrier aux organisations syndicales. Elle y stipule que pour certaines dispositions de l’accord de branche « le caractère normatif ne pose pas de problème particulier » et pour d’autres « il doit être apprécié au cas par cas ».
Lors de la 5e paritaire, les organisations syndicales ont revendiqué un accord global normatif. Pour la CGT et FO, la question de la normativité reste un préalable avant toute discussion de fond. La FCE-CFDT considère ce point incontournable, mais s’est dite prête à négocier sur le fond. Elle a fait part de ses revendications sur le droit individuel à la formation (DIF) : les actions d’adaptation ne doivent pas être prises sur le DIF mais le plan de formation ; le nombre d’heures du DIF doit être doublé au vu des spécificités de la chimie (formations longues) ; les formations prises sur le DIF doivent être réalisées sur le temps de travail ; le DIF doit être transférable dans la branche et anticipé pour la première année ; les temps partiels ne doivent pas être pénalisés dans l’obtention des 20 heures de leur DIF. Demandes complétées par la CFE-CGC. La FCE communiquera à l’UIC et aux autres organisations syndicales son projet, prêt depuis plusieurs mois.
A la demande de toutes les organisations syndicales, l’UIC leur adressera, après étude des propositions de la FCE et pour la prochaine paritaire, un nouveau projet global présentant des dispositions non dérogeables.