Le mouvement de recomposition des industries chimiques s’est accéléré. Arrivée des fonds d’investissement dans le capital des entreprises, éclatement de plusieurs grands groupes présents dans la chimie et la pharmacie et conséquences de l’explosion de l’usine AZF sur l’éventuelle relocalisation des entreprises sont de nouvelles données à prendre en compte.
Les difficultés capitalistiques de Rhodia et les cessions engagées, la stratégie du groupe TotalFinaElf de recentrage sur les activités pétrochimiques et de désengagement de certaines activités (peintures), les rumeurs de rapprochement entre Rhodia et SNPE sont des éléments qui ont conduit la branche chimie de la FCE à réfléchir sur l’avenir des industries chimiques françaises et leur place en Europe.
Une étude a été lancée en ce sens pour anticiper les différents scénarii industriels et prévenir les conséquences sociales. Les premiers éléments devraient être disponibles pour l’été.