Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

Lancement du groupe de travail « 2015 »

Le ministre de l’Industrie a officiellement lancé le 2 septembre dernier le groupe de travail "2015" sur la chimie.

Le ministre de l’Industrie a officiellement lancé le 2 septembre dernier le groupe de travail « 2015 » sur la chimie.

C’est à Bercy, et en présence de cinq organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO), que Patrick Devedjian, ministre de l’Industrie, a officiellement lancé le 2 septembre dernier le groupe de travail « 2015 » sur la chimie. L’objectif du groupe de travail est de proposer des mesures concrètes pour favoriser le développement de l’industrie chimique en France à l’horizon 2015. Car depuis 10 ans, l’emploi dans l’industrie chimique française s’érode de 1 à 2 % par an. Il représente aujourd’hui 235 000 salariés. Cinq sous-groupes devront rendre leurs conclusions au printemps 2005 : compétitivité, stratégie et emploi ; réglementation, environnement et santé ; image et communication ; recherche et développement ; compétences, qualifications et formation.

Restructurations, abandons de production, fermetures de sites sont le quotidien des salariés. Les fédérations syndicales entendent exprimer leurs propositions et exiger des engagements fermes sur le développement de la chimie, la localisation des investissements et les emplois en France.Elles rappellent que la chimie est mère de toutes les industries, que les résultats de sa recherche irriguent tous les secteurs en aval au contact du grand public : santé, agroalimentaire, textile, bâtiment, électronique, automobile, énergie…, et qu’elle est la pourvoyeuse d’emplois pour l’industrie.

La réflexion pour améliorer son attractivité et son image auprès des jeunes, augmenter la performance de sa recherche, consolider davantage la sécurité des procédés et des produits conduira, si elle est bien menée, à une augmentation des emplois dans la chimie et dans tous les secteurs industriels concernés en aval. Les enjeux pour l’avenir sont énormes tant en matière de sécurité que de santé, d’environnement, de recherche, d’aménagement du territoire et de maîtrise des nouvelles technologies. Cela pose des exigences fortes en termes de politique industrielle et sociale,
de développement de l’emploi, de formation et de qualifications, de coopérations européennes et internationales.

Les cinq fédérations syndicales de salariés ont donc la responsabilité de développer des propositions. Elles participeront à ces sous-groupes de travail tout en étant vigilantes à ne pas devenir les instruments de quiconque. Et se réservent le droit, bien légitime, de dénoncer les dérives du système le cas échéant.

À LIRE AUSSI

Lors de la dernière réunion de   négociation sur les salaires dans  la branche Miroiterie, la seule   préoccupation de la FCE-CFDT était, comme
Send this to a friend