Le réseau FPC réuni le 6 juin avait invité Cécile COTTEREAU, secrétaire confédérale, à présenter les propositions de la CFDT en matière de sécurisation des parcours professionnels (SPP). Au congrès confédéral de Tours en 2010, il avait été décidé de mettre en place un groupe de travail du Bureau National et de dépasser la dimension conceptuelle, pour aboutir à des propositions concrètes. Pourquoi parler de SPP ? Aujourd’hui la société est en pleine mutation. C’est la fin de l’emploi stable et du plein emploi. En moyenne un
salarié a connu trois changements de statut à 30 ans. L’âge moyen d’arrêt des études est 21 ans et celui d’accès au CDI 27 ans. La CFDT veut sécuriser les mobilités des salariés (formation, amélioration de l’assurance chômage.), faire reculer la précarité (contrats courts, temps partiels subis) et anticiper les changements (rôle accru des IRP, négociations GPEC, accords de maintien dans l’emploi). Deux accords interprofessionnels ont concerné la SPP. Celui de janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail qui a permis de doubler les indemnités de licenciement non économiques et mis en œuvre la portabilité de la prévoyance au chômage, et bien sûr l’ANI du 11 janvier 2013 traduit par une loi.
Quels sont les points incontournables pour prendre en charge la SPP ? Il faut comprendre la situation économique de l’entreprise, connaître les enjeux et les stratégies des autres acteurs (syndicaux ou patronaux). Et enfin définir des objectifs collectivement au niveau de la SSE.
Le kit SPP bâti par la Confédération est une aide en ce sens. Il permet de bâtir un plan d’action et d’avoir accès à différents documents (fiches pratiques, exemples concrets). Un site spécifique est créé : spp.cfdt.fr. L’idée retenue par le réseau est que le kit SPP sera présenté lors des CNB d’octobre. Par ailleurs, un débat aura lieu au CDF des 26 et 27 septembre. Une journée d’information sur la SPP ouverte à tous les militants sera proposée début 2014.. •