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La flexibilité dans l’industrie chimique

Du 27 au 31 octobre s'est déroulée une réunion sur les pratiques de flexibilité du travail et leur incidence sur la vie professionnelle dans l’industrie chimique organisée par le Bureau international du travail (BIT).

Du 27 au 31 octobre s’est déroulée une réunion sur les pratiques de flexibilité du travail et leur incidence sur la vie professionnelle dans l’industrie chimique organisée par le Bureau international du travail (BIT).

Près de cent invités, représentant travailleurs, employeurs et gouvernements de différents continents (Australie, Chine, Japon) se sont donc retrouvés à Genève.

Le groupe des travailleurs a, en préambule au débat sur la flexibilité, présenté une résolution invitant l’Organisation internationale du travail (OIT) à promouvoir l’application des principes et droits fondamentaux du travail, encourager la ratification et l’application de la convention sur les produits chimiques et la prévention des accidents industriels majeurs, mais aussi renforcer la coopération entre les partenaires sociaux concernant la santé, la sécurité et la protection de l’environnement.

S’adapter en permanence

Le débat sur la flexibilité a porté sur ses conséquences pour
l’emploi, les conditions de travail, la formation professionnelle, l’égalité professionnelle hommes-femmes, et les perceptives de carrière dans les industries chimiques.

Après quatre jours de débats intenses, il a été adopté à la majorité des présents les conclusions suivantes. Pour rester compétitif dans une économie mondiale, les industries chimiques doivent s’adapter en permanence.

La flexibilité est un des moyens de renforcer la compétitivité. Pour autant, elle ne doit pas se solder par l’affaiblissement des droits, nuire à la sécurité et la santé des travailleurs.

Cohésion sociale à renforcer

Les gouvernements doivent renforcer la cohésion sociale et s’assurer qu’il existe un cadre légal qui accorde aux partenaires sociaux la liberté de négocier la flexibilité. L’égalité des chances « à travail égal, salaire égal » doit être appliquée dans tous les secteurs.

Le dialogue social dans les industries chimiques a fait l’objet d’une table ronde, dont un des trois intervenants fut, à la demande du groupe des travailleurs, le représentant de la FCE-CFDT.

Il y fut question de responsabilité sociale des entreprises, d’accords éthiques et sociaux, et du rôle de l’Icem, fédération internationale de la chimie, de l’énergie et des mines.

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