Les élections professionnelles qui ont eu lieu en octobre dernier chez Arc International, ont confirmé la progression de la CFDT. Depuis 2001, elle double en effet son pourcentage de voix. Aujourd’hui, la section CFDT du groupe verrier approche 16% des suffrages, tous collèges confondus, et comptabilise même 17,7% des suffrages chez les ouvriers.
Les élections professionnelles qui ont eu lieu en octobre dernier chez Arc International, ont confirmé la progression de la CFDT déjà amorcée en octobre 2003. Depuis 2001, elle double même son pourcentage de voix. La section CFDT du groupe verrier approche aujourd’hui 16% des suffrages, tous collèges confondus. Dans le collège ouvriers, c’est 17, 7% des suffrages qu’elle comptabilise. Cette progression lui permet d’obtenir 2 sièges au Comité d’entreprise, ainsi que le poste de secrétaire-adjoint. Elle obtient aussi 11 sièges de délégués du personnel, contre 8 en 2003.
Cette équipe syndicale démontre une nouvelle fois que seul le travail de terrain, dynamique, opiniâtre et basé sur les valeurs de notre syndicalisme, peut payer. Et les salariés ne s’y trompent pas.
Par leurs suffrages, ils confirment que la FCE-CFDT a eu raison de négocier et signer l’accord de méthode de décembre 2004, mis en œuvre en janvier 2005. Un accord négocié suite à la dégradation économique du groupe ces cinq dernières années : baisse de 50% des ventes de cristal, augmentation de l’importation, baisse des prix de vente, etc. Un accord qui consiste, pour la partie économique, à rapprocher les capacités de production de leurs marchés, à reconquérir les marchés internationaux, et pour la partie sociale, à s’engager à ne pas procéder à des licenciements économiques forcés.
Lorsque la FCE-CFDT s’investit, son implantation devient réalité.
Par leurs suffrages, ils confirment que la FCE-CFDT a eu raison de négocier, avec la direction et les pouvoirs publics, et en plus de l’accord CATS (Cessation anticipée des travailleurs salariés) existant, la mise en place, d’octobre 2006 à décembre 2008, d’un dispositif spécifique de préretraite. Qu’elle a eu raison de négocier le maintien, de janvier 2005 à décembre 2008, du contrat de travail pour le personnel en sureffectif. Qu’elle a eu raison de négocier la revitalisation du bassin d’emplois de Saint-Omer, grâce notamment au projet Arcodev mis en œuvre avec la Mime (Mission Interministérielle aux Mutations Economiques), la Préfecture du Pas-de-Calais, les Directions régionale et départementale du Travail et de l’Emploi, les partenaires sociaux et tous les acteurs du service public de l’emploi.
Les dix premiers mois d’application de cet accord de méthode respectent les engagements pris par les signataires. Cependant, le travail de la FCE-CFDT ne s’arrête pas là. L’annonce faite par la direction d’Arc International, en pleine période électorale, de son intention de racheter la marque Pyrex, impose une vigilance de tous les instants. La section CFDT a déjà imposé à la direction d’envoyer aux salariés et aux médias un communiqué confirmant que cette possible acquisition pouvait créer de nouvelles activités chez Arc International, et que l’emploi ne serait pas pénalisé chez Newell Cookware Europe.
Au delà de cette implication quotidienne et locale, la section CFDT d’Arc International participe aussi aux négociations nationales de la convention collective du verre mécanique, à différents groupes de travail fédéraux et confédéraux (sur la pénibilité, l’intensification du travail, etc.), ainsi qu’au Comité national de la branche verre de la
FCE-CFDT.
Force est de constater que lorsque la FCE-CFDT s’investit, son implantation devient réalité. C’est ce que montrent les résultats des élections chez Arc International. La FCE-CFDT mettra tout en œuvre avec ses élus et le Syndicat Chimie Energie Littoral Nord pour développer durablement le travail déjà accompli.
