Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

INDUSTRIES ÉLECTRIQUE & GAZIÈRE Eolien en mer : les enseignements du 1er appel d’offres

Suite au Grenelle de l’environnement et aux engagements européens en matière d’énergie renouvelable, le ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement a pour objectif à l’horizon 2020 l’installation de 6000 MW ...

Suite au Grenelle de l’environnement et aux engagements européens en matière d’énergie renouvelable, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement a pour objectif à l’horizon 2020 l’installation de 6000 MW de capacité de production d’électricité à partir d’éolien marin et d’énergie en mer. Un premier appel d’offres portant sur 3000 MW a été lancé en juillet 2011 pour une mise en service en 2015.

Cinq champs maritimes avaient été sélectionnés pour ces installations : deux en Seine-Maritime, un en Calvados, un en Côte d’Armor et un en Loire Atlantique pour un total d’environ 600 éoliennes.

Les offres ont été remises en janvier et après analyse de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le résultat a été transmis aux pouvoirs publics le 6 avril. Les offres ont été évaluées sur trois critères: qualité du projet industriel et social (40%), prix de rachat de l’électricité proposé (40%) et respect de la mer et de ses usagers (20%).

La société Eolien Maritime France (EMF) a été retenue sur trois zones (Fécamp, Courcelles-sur-Mer et Saint-Nazaire). La société Ailes Marines SAS s’est vue attribuer la zone de Saint-Brieuc.

Pour la zone du Tréport, le prix d’achat de l’électricité proposé par l’unique candidat, le consortium GDF SUEZ, Vinci et CDC Infrastructures étant trop élevé, l’offre a été déclarée sans suite.

La FCE-CFDT se réjouit de l’émergence de l’éolien maritime en France et qu’un embryon de filière puisse se structurer. Toutefois, elle ne peut que regretter que des sociétés comme GDF Suez et EDF que l’Etat contrôle ou dont il est le principal actionnaire ne puissent coopérer pour éviter une dispersion des talents et une augmentation des coûts. Nous déplorons également l’échec de l’appel d’offres du Tréport qui réduit les installations à 2000 MW.

Pour la FCE-CFDT, il est primordial qu’une coopération de toutes les parties prenantes de la filière voit le jour et que cessent les rivalités qui se font au détriment de l’emploi et du climat. L’Etat doit fédérer les acteurs pour qu’émergent une recherche commune et une offre unique valorisable par la suite sur les marchés nationaux et internationaux, comme cela fut le cas par le passé pour la filière nucléaire. L’avenir d’une filière française passe nécessairement par une mutualisation des moyens.

À LIRE AUSSI

Le concept d’État de droit désigne un État dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit afin notamment de protéger les citoyens
Send this to a friend