L’accord « DEFI formation » pour le groupe EDF a été signé unanimement le 10 septembre. L’accord trouve ses racines dans les enjeux liés aux évolutions technologiques, économiques et environnementales, au renouvellement des compétences rendu critique par les départs massifs en inactivité, aux attentes de chacun d’entre nous pour les parcours professionnels sans oublier notre volonté de favoriser l’insertion des jeunes et des personnes éloignées de l’emploi.
Le texte s’articule autour de trois grands thèmes, la formation en alternance, les formations promotionnelles et les « académies des métiers », complétés par trois autres chapitres qui le rendent opérationnel : la communication, et l’information des salariés, le dialogue social et la mise en œuvre
Dans le cadre de la formation en alternance, l’accord fixe le volume d’alternants présents au sein du Groupe à 4 % a minima de l’effectif. 25 % des agents de maîtrise seront embauchés et l’objectif est de doubler le nombre d’embauches de cadres et d’ingénieurs par cette filière. Il est prévu de recruter 100 alternants, chaque année et dès 2010, préparant un diplôme de niveau V (CAP) suivi d’une offre d’emploi au sein du Groupe une fois le diplôme obtenu.
De plus, nos attentes sur la formation promotionnelle, devant le naufrage des dispositifs mis en place par les directions ces dernières années, étaient conséquentes : mieux favoriser l’initiative des agents, la reconnaissance de leur investissement et enfin mieux accompagner les changements de collège sont enfin reconnus. Enfin, pour laisser plus d’initiative au salarié, deux nouveaux dispositifs sont créés. Ils visent des formations promotionnelles diplômantes. Elles débouchent sur des emplois une fois le diplôme obtenu.
Il faut surtout voir dans le concept d’Académies des métiers présenté une notion de garantie de qualité. L’articulation entre académies des métiers, Campus, CFA et MOE de formation sera présentée au comité de pilotage de l’accord avant la fin de l’année.
Ce texte renforce aussi le rôle du management et de la filière RH en termes de professionnalisation et de disponibilité. La valorisation des formateurs permanents, des formateurs à temps partiel et des formateurs relais avec travail sur « parcours professionnels »,
« conditions d’exercice de l’activité » et « professionnalisation pédagogique initiale » est aussi prévue.
