Ce 1er mai, trois sociétés (Amkey, Aries Meca et Sofairel) fusionnent pour donner naissance à Mecacorp, équipementier automobile de 7 100 salariés (3 800 en France répartis sur 14 sites, 3 300 hors frontières dont 600 à Monaco, lieu du siège social). Comme beaucoup d’équipementiers, l’entreprise est impactée par les transformations de l’industrie automobile mondiale, l’évolution des métiers, et les incertitudes du marché. Dans ce contexte, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est d’autant plus importante. C’est pourquoi, les 15 et 16 avril derniers, la FCE-CFDT et le cabinet d’expertise Syndex ont organisé une formation/action sur la GPEC destinée aux militants de Mecacorp.

La première journée a permis de clarifier le concept de GPEC et de revenir sur les réalités économiques du groupe. Pour la FCE, la négociation de la GPEC doit contribuer à sécuriser les parcours professionnels des salariés. Cela nécessite d’anticiper les changements en débattant, avec la direction, de sa stratégie et des différents scénarios possibles. Il s’agit ensuite d’évaluer les conséquences de cette stratégie sur l’évolution des métiers et des effectifs. Pour enfin mobiliser les outils adéquats : formation, aide à la mobilité interne volontaire, etc. S’inscrire positivement dans cette négociation, c’est éviter de laisser le champ libre à la seule direction. La deuxième journée a permis de cerner les sujets à aborder dans cette négociation à venir, pour que la CFDT de Mecacorp y soit force de propositions.