Quatorze militants participaient au réseau SPP / FPC du 26 novembre. Ce réseau a été l’occasion d’un débat sur la négociation relative à la formation professionnelle, en présence de Catherine Bourrut, secrétaire confédérale. La négociation du 21 novembre a été annulée du fait des dissensions entre les 3 organisations patronales. Rappelons qu’il y a deux projets sur la table : celui du Medef plus l’UPA et celui de la CGPME. C’est une première ! La CFDT veut une réforme d’ensemble et pas un rafistolage. Le salarié et le demandeur d’emploi doivent être au centre du dispositif. La formation doit permettre de faire évoluer les compétences, et l’organisation du travail doit le permettre. L’entretien professionnel doit être recentré sur la question des compétences. La CFDT souhaite qu’il y ait une obligation de résultats en matière de formation sur l’évolution des compétences. C’est une négociation complexe car, en parallèle il y a la concertation avec l’Etat et les Régions sur l’apprentissage et le Compte Personnel de Formation (CPF). Le débat a porté sur l’obligation de financer le plan de formation. Actuellement les entreprises de plus de 10 salariés cotisent 0,9% et celles de moins de 10 : 0,4%. Le Medef propose de supprimer cette obligation pour les entreprises de plus de 10 salariés. Celles de moins de 10 continueraient à avoir leurs contributions mutualisées au sein de l’OPCA. Même si beaucoup de choses sont critiquables dans le système actuel de formation, les participants au réseau ont dit qu’il fallait préserver l’obligation de financement du plan. En effet, sa suppression risque d’avoir des conséquences négatives. On constate, y compris dans des grandes entreprises, une tendance à rogner les budgets formation. Cette suppression risquerait d’être un effet d’aubaine et de mettre à mal la formation des salariés dans de nombreuses PME.
Enfin le réseau a fait un tour d’activité des branches. Le pétrole attend la future loi pour renégocier son accord de 2005. L’accord de la branche des IEG vient d’être étendu. La branche souhaite un meilleur suivi de l’investissement formation par l’AGEFOS PME.