Le nouveau président de la Société nationale d’électricité et de thermique (Snet), Eric Dyevre, a reçu la FCE-CFDT. Cette rencontre conclut la visite de la fédération à la centrale Emile Huchet à Carling en Lorraine. Après un point presse, la délégation fédérale a rencontré les adhérents et militants CFDT « IEG » de la centrale.
Plusieurs sujets furent abordés : l’avenir de la société et sa recapitalisation, les retraites, l’emploi, les conditions de travail, etc. Que ce soit avec les salariés, la direction de la centrale ou le président de la Snet, la FCE-CFDT, fidèle à ses engagements, a rappelé avec force ses revendications.
La FCE-CFDT a réaffirmé qu’elle était la seule organisation syndicale à prôner que 60 % de l’énergie nationale soit nucléaire, les autres 40 % devant être fournis par des énergies diversifiées où le thermique a toute sa place. Le débat national sur la politique énergétique dans les Conseils économiques et sociaux régionaux doit s’engager au printemps prochain. Le CESR Lorrain aura une grande responsabilité dans le maintien de l’emploi du bassin minier, la diversité de production étant un atout de la région.
Pour la FCE-CFDT, la Snet dont la centrale Emile Huchet, équipée du système LFC (lit fluidisé circulant) et située géographiquement au cœur de l’Europe, doit être incontournable dans la politique énergétique française et européenne de production électrique. De plus les techniques de pointes sur la co-combustion et la mise en œuvre de nouveaux combustibles (coke de pétrole, boues des stations d’épuration, résidus de broyage automobile, etc.) expérimentées au Centre d’études et de recherches du charbon (Cerchar) sont des atouts économiques pour l’entreprise et le développement durable énergétique français.
Concernant la recapitalisation de la Snet, que ce soit Endesa qui augmente sa part de capital ou un autre investisseur du secteur énergétique électrique, la CFDT revendique et exige un véritable projet industriel d’entreprise ainsi que l’entrée d’un producteur gazier dans le capital de la société.
Les pouvoirs publics et Charbonnages de France ont fait naître la Snet. Ils doivent donner les moyens à cette société, comme ils s’y étaient engagés en 1995, de tenir un rôle de plus en plus actif sur le marché électrique français voire européen.