La délégation scandinave, de passage à Paris, a rencontré ses homologues français. Un moment historique dans les locaux de la FCE-CFDT.
Une première que ce 15 janvier 2009. Les fédérations de la Chimie de la CFDT, la CFTC, la CGT et FO et celles des Mines et Pharmacie de la CGT et FO, ont reçu dans les locaux de la FCE-CFDT leurs homologues des pays nordiques. Ils venaient du Danemark, de Suède, de Finlande et de Norvège. Ils ont proposé que la rencontre soit principalement consacrée aux questions liées à l’avenir de l’Em cef, notre fédération européenne de la chimie, des mines et de l’énergie, mais aussi à un échange de points de vue sur la situation de l’Icem, notre fédération mondiale.
Sur l’Emcef, les discussions ont porté sur trois dossiers. Le premier, celui de la création d’une future fédération européenne qui comprendrait l’Emcef, la FEM (Fédération Européenne de la Métallurgie) et la fédération européenne du textile.
Le second a été l’occasion d’ouvrir un débat à propos des travaux du groupe transnational mis en place début janvier par le secrétariat de l’Emcef sur l’élection d’un secrétaire général adjoint et les compétences requises. Au cours de la discussion, il a été réaffirmé l’importance d’avoir une traduction dans les différents groupes de travail aujourd’hui en place au sein de l’Emcef. Pour conclure cette partie européenne, le troisième dossier a été l’occasion pour chacun d’exprimer son point de vue quant à la négociation collective européenne, notamment sous l’angle du mandatement et du droit de véto.
L’autre partie de la rencontre a été consacrée à l’Icem, tant sur l’éventuelle fusion avec la FIOM (Fédération internationale des organisations des travailleurs de la métallurgie) et la FITTHC (Fédération internationale des travailleurs du textile, de l’habillement et du cuir), que sur la crise économique qui touche la planète et la déclaration de l’Icem sur le sujet, à lire sur son site (www.icem.org). Un point a aussi été fait quant aux difficultés que rencontre le secrétariat depuis son déménagement qui l’a conduit de Bruxelles à Genève.
En guise de conclusion, Per Soerensen, de l’organisation danoise, a souligné la nécessité de développer à l’avenir ce type de rencontre.
