Depuis plusieurs années, les organisations syndicales d’EDF et de Gaz de France sont régulièrement invitées à participer à une table ronde avec les futurs, ou récents, responsables RH des deux groupes. Cette rencontre vise à dépoussiérer l’image d’Epinal qu’on pourrait avoir des organisations syndicales, notamment en faisant connaître les valeurs de chacune des centrales.
Cette fois, la FCE-CFDT s’est emparée de l’actualité sociale des deux groupes pour expliquer sa conception du syndicalisme. Ainsi, son traitement de la réforme des institutions représentatives, en cours dans la branche des Industries électrique et gazière, lui a permis de montrer que son approche était bien celle d’un syndicalisme de terrain. Un syndicalisme qui, bien que passant aussi par la représentation institutionnelle, se nourrit avant tout de l’écoute des aspirations des salariés. Un seul exemple, l’enquête « Travail en Questions » qu’a menée auprès d’eux la FCE.
La FCE a aussi insisté sur l’importance à accorder au dialogue social européen et sur la spécificité de son engagement à ce niveau, via notamment la Fédération européenne qu’est l’Emcef. Suite logique à son évolution vers un syndicalisme décloisonné, dont la création même de la FCE aura été le premier pas.
Enfin, la FCE a réaffirmé sa volonté de voir émerger un véritable syndicalisme de négociation. Et d’insister sur le rôle que doivent jouer les directions pour donner corps à cette ambition d’un dialogue social rénové. Car il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui, le dialogue social au sein des deux groupes, est loin d’être à la hauteur de l’affichage qui en est fait…