La mesure irresponsable et délirante du gouvernement relative au relèvement de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique) de 100 TWh à 120 TWh, pour un coût de 8 milliards, plonge EDF dans une situation très préoccupante et met son avenir en danger.

Il s’agit pour la CFDT d’une vente à perte, d’un énième abus de pouvoir de l’actionnaire majoritaire de l’Etat, d’une tromperie envers les clients et les contribuables et, évidemment, d’un mépris total des salariés.

Dans le cadre de l’interfédérale, la CFDT a appelé tous les salariés à se mobiliser – managers, directeurs et dirigeants –, à exprimer leur incompréhension et leur mécontentement face à cette décision mortifère pour l’entreprise et le Groupe EDF. 

Force est de constater que ce mouvement du 26 janvier a été un premier succès, avec des taux de grévistes de 51%, rarement atteints !

Cette mobilisation qui fera date dans les annales appelle d’autres actions tant que ce gouvernement cupide et électoraliste ne reculera pas !

A cet égard, la CFDT remercie l’ensemble des militants et des salariés pour leur implication à sauver EDF.

Il s’agit là, non seulement de défendre les intérêts de l’entreprise et du Groupe EDF et des salariés, mais aussi de protéger les consommateurs et leur pouvoir d’achat en se battant pour préserver le modèle français du service public de l’électricité.

La CFDT demande que l’électricité soit considérée comme un bien de première nécessité et que le taux soit par conséquent à 5,5% pour les consommateurs, ce qui conduirait à une baisse non négligeable de leurs factures.