La formation professionnelle et les classifications étaient à l’ordre du jour de la réunion paritaire du 22 septembre dans la plasturgie.
A l’ordre du jour de la paritaire du 22 septembre dans la plasturgie : formation professionnelle et classifications. Concernant la formation professionnelle, l’accord d’entreprise ne pourra pas déroger à l’accord de branche, sauf dispositions plus favorables aux salariés. C’est un point important que réclamait la FCE-CFDT. La FCE a aussi revendiqué la communication aux institutions représentatives du personnel du nombre d’entretiens où le salarié a exprimé un désaccord avec sa hiérarchie, un bilan de compétences pris sur le temps de travail et une augmentation des niveaux de rémunération pour les contrats de professionnalisation. Sur le Droit individuel à la formation (DIF), la FCE a revendiqué une durée supérieure à 20 heures par an sur le temps de travail et acquise dès le 1er janvier 2005, un financement mutualisé de 0,1 % au niveau de la branche, la possibilité de le transférer en cas de changement d’entreprise et de l’utiliser pour les formations syndicales.
Des avancées semblent possibles sur certains sujets. En revanche, la chambre patronale refuse que le DIF soit systématiquement pris sur le temps de travail. Le projet laisse le choix à l’entreprise de le faire, totalement ou partiellement, pendant ou hors temps de travail. La prochaine paritaire sur la formation professionnelle se tiendra le 27 octobre 2004.
Concernant les classifications, le nouveau projet comporte des avancées. Les éléments exclus du calcul des minima mensuels (13e mois, prime de productivité, prime d’ancienneté, indemnités diverses, etc.), sur la base des 35 heures, sont listés de manière détaillée. Ils seront donc payés en plus. Il y aura mention du Code du travail et de la convention collective nationale (CCN) concernant le temps de travail effectif. Ainsi, la demi-heure de pause prévue pour les salariés postés dans la CCN sera versée en plus lorsqu’elle n’est pas du temps de travail effectif. La référence à un salaire annualisé est abandonnée. La durée de mise en place sera de 18 mois au lieu de 24.
La FCE a pris acte des avancées. La grille démarre avec un 1er coefficient supérieur au Smic (1 215 e contre un Smic qui varie selon les GMR de 1 154 à 1 197 e). La formule de calcul (1 216 + Vp x I où Vp est la valeur de point et I un indice fixe par coefficient) permet par la partie fixe de donner un coup de pouce aux bas salaires. Elle permet aussi, même en cas d’échec de la négociation salariale, que la grille évolue automatiquement. La prochaine paritaire sur les classifications se tiendra le 21 novembre 2004. Le comité national de la branche et les délégués syndicaux centraux se réuniront le 26 octobre pour débattre des deux projets d’accord.
