L’accord sur la formation professionnelle continue (FPC) signé en novembre 2004 dans la Chimie, prévoyait qu’un bilan soit fait au terme de trois années. Ce bilan a montré que la formation n’a pu être mesurée qu’au travers des statistiques présentées par l’organisme paritaire collecteur agréé (Opca). Des chiffres qui ne concernent donc que le droit individuel à la formation (Dif) et les contrats et périodes de professionnalisation, soit seulement un tiers des formations des entreprises.
Sur cette base, un avenant à l’accord de 2004 a été conclu en février dernier. Il précise que les employeurs devront désormais faire remonter par le biais de l’Opca, les informations qu’ils remettent au comité d’entreprise (CE). L’avenant rappelle aussi que le Dif « relève de l’initiative du salarié » et souligne que les formations qui ne correspondent qu’à « l’obligation d’adaptation au poste de travail ne peuvent être réalisées dans le cadre du Dif ».
Ainsi, c’est le rôle du CE en matière de FPC qui est réaffirmé. La consolidation des informations au niveau de l’Opca permettra de vérifier la cohérence entre les objectifs de la branche, les attentes des salariés, et ce qui est réellement fait sur le terrain. Les élus CE se retrouvent donc en première ligne en matière de FPC.