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Chimie La FCE a signé l’accord GPEC

Il aura fallu seize mois pour conclure, le 27 avril 2010, la négociation de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences..

Il aura fallu seize mois pour conclure, le 27 avril 2010, la négociation de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Après cinq réunions de négociation, l’envoi par la FCE d’un long courrier argumenté pour faire évoluer le texte dans le bon sens et, à l’issue d’une dernière réunion, seules la FCE-CFDT et la CFE-CGC ont signé l’accord de branche. La CGT et FO ont laissé entendre qu’elles pourraient faire usage de leur droit d’opposition tandis que la CFTC a annoncé qu’elle n’exercerait pas de recours. Si elles en restent là, l’accord signé sera valide.

Depuis plus de cinq ans l’avenir de la chimie, et donc celui de l’emploi du secteur, est sous le feu des projecteurs. Il y a eu le rapport du député Garrigue, puis les travaux menés dans le cadre du contrat d’études prospectives (CEP) avec la participation de l’Etat.

Dès la fin 2008 la crise financière, à sa façon, « en a remis une couche » avec pour effet de ternir l’avenir et rendre plus fragile l’emploi. C’est en toute logique qu’une démarche engagée auprès de l’Etat a abouti à la conclusion, en juillet 2009, d’un accord entre les patrons de l’Union des industries chimiques (UIC), l’Etat et les organisations syndicales FCE-CFDT et CFE-CGC pour un engagement triennal pour la sauvegarde de l’emploi.

Les réorganisations, notamment les fermetures de sites, mais aussi certains investissements industriels, démontrent à l’envi que la revendication de la CFDT pour la sécurisation des parcours professionnels est plus que jamais d’actualité. Une revendication qui passe par une GPEC bien comprise. Le premier article de l’accord du 27 avril souligne clairement qu’il ne faut justement pas confondre la GPEC avec le PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi !) qui rime trop souvent avec licenciements. Les autres dispositions de l’accord rappellent les outils de branche qui permettent de mieux appréhender la visibilité prospective afin d’aider les entreprises à définir la vision stratégique de leur activité. L’accent est particulièrement mis sur les petites et moyennes entreprises (PME) et la nécessité pour elles aussi de s’inscrire dans la démarche de GPEC. Il faut noter que l’accord définit les temps de consultation des représentants des salariés et que dans son préambule il souligne que la GPEC est aussi une démarche individuelle du salarié.

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