Les conséquences des délocalisations fiscales, dénoncées depuis plusieurs années par la FCE-CFDT et son groupe de travail « détergents et cosmétiques », sont de plus en plus fortes pour les salariés.
C’est le cas chez Unilever qui, à ce titre et depuis 2007, a supprimé 20 700 postes dans le monde et fermé 88 usines, tout en augmentant ses bénéfices. Dans l’hexagone, chez Unilever-France, les profits sont aussi à la hausse tandis que les effectifs sont passés de 10 500 salariés à 3 600 au cours des dix dernières années.
Pour 2010 la directiona décidé d’augmenter les salaires de 0,8 % tandis qu’elle a reversé plus d’un milliard d’euros de dividendes au groupe pour 2007 et 2008. Alors trop c’est trop ! « C’est pour que soit mis fin à la dégradation des conditions de travail et obtenir une politique salariale à la hauteur des résultats d’Unilever » que les salariés, avec la CFDT et les autres organisations syndicales, ont manifesté devant le siège du groupe le 27 avril dernier.
