60 militants de la FCE ont débattu le 4 février avec Gaby Bonnand, secrétaire national confédéral, des suites à donner au chantier interne mené en 2003 et 2004.
Afin de réfléchir aux suites à donner au chantier interne mené en 2003 et 2004, la confédération a engagé un processus de quarante débats avec des militants des Uri et des fédérations.
Enjeu de ces échanges : engager un travail de prospective impliquant les militants pour mieux préciser nos modes de fonctionnement, le type de syndicalisme que nous portons et commencer à tracer les futures orientations qui charpenteront notre projet syndical avec, comme axe principal, le travail.
C’est dans ce cadre que 60 militants de la FCE ont pu débattre le 4 février dernier avec Gaby Bonnand, secrétaire national confédéral. A travers un travail de réflexion en commissions puis un échange en plénière, les militants ont traité de trois points.
Du fonctionnement participatif de notre organisation, d’abord. Ou « comment échapper au piège de la démocratie directe sans toutefois tomber dans une forme technocratique incomprise ? » La réflexion collective a permis de tracer des pistes sur les conditions à mettre en œuvre pour favoriser une plus forte participation à l’exercice de notre démocratie : renforcer les lieux de proximité avec les salariés, travailler sur les pratiques syndicales, impliquer plus étroitement les syndicats à la réflexion, négocier des droits nouveaux qui permettent à tous les salariés de participer aux réunions syndicales.
Les militants ont aussi traité du type de syndicalisme que la CFDT porte et de sa particularité. Ou « comment prendre appui sur les actes et les acquis obtenus pour affirmer la conception du syndicalisme portée par la CFDT et la confronter à celle des autres organisations syndicales ? » Pistes ici évoquées : impulser des débats avec les salariés, les citoyens et les associations dans les secteurs locaux, favoriser des partenariats locaux sur des thématiques comme la lutte contre
les discriminations, l’insertion, l’emploi ou la sécurité industrielle.
En dernier lieu, les militants ont précisé les contours d’un projet syndical qui replacerait les salariés et le travail au cœur de nos préoccupations quotidiennes. Ils ont fait part de leur investissement dans la campagne fédérale pour l’emploi et le travail de qualité. La mise en œuvre de l’outil TEQ (Travail en question) a été évoquée comme opportunité à saisir pour renforcer le contact avec les salariés sur les thématiques qui les concernent au quotidien dans l’entreprise, voire qui impactent leur vie citoyenne.