A nouveau, la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) des industries électrique et gazière fait la une des médias. Depuis le 27 avril, certains sites de la CCAS, dont le siège de Montreuil, font l’objet de perquisitions menées par la brigade financière dans le cadre de l’information judiciaire ouverte le 19 février dernier.
Ce nouvel épisode, s’il n’est que la suite logique de l’information judiciaire en cours, n’en demeure pas moins destructeur pour l’image de la CCAS et celle des organisations syndicales qu’il ternit. Il porte préjudice à la gestion, par les seuls représentants des salariés, d’un organisme à vocation sociale.
Si aujourd’hui ses détracteurs se saisissent de ce dossier, c’est parce que la CCAS n’a pas exercé ses missions dans la rigueur et la transparence revendiquées par notre organisation au sein du conseil d’administration. C’est aussi parce qu’elle n’a pas souhaité ou su trouver un règlement interne aux dysfonctionnements pointés par son ex-directeur général, en charge de la gestion administrative et financière.
Pour autant, la FCE-CFDT réaffirme que les missions sociales remplies par la CCAS et son mode de financement ne sont nullement à remettre en cause.