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CAOUTCHOUC Compte épargne temps : la CFDT Michelin signe l’accord

La négociation sur le compte épargne temps se déroule au sein de l’entreprise Michelin depuis 2008. Au cours de cette négociation, la CFDT a revendiqué l’amélioration des différents projets, sans pour autant les signer...

La négociation sur le compte épargne temps se déroule au sein de l’entreprise Michelin depuis 2008. Au cours de cette négociation, la CFDT a revendiqué l’amélioration des différents projets, sans pour autant les signer ! Alors pourquoi a-t-elle franchi le pas, aujourd’hui ?

Dans ce contexte économique, la CFDT refuse que le groupe Michelin décide de l’avenir des salariés, seul, avec ses actionnaires ! Il fallait trouver des outils pour préserver l’emploi, limiter les impacts de la crise et agir sur le pouvoir d’achat des salariés.

La CFDT, en signant cet accord, met l’entreprise face à ses responsabilités et à ses engagements. Le directeur déclarait, il y a quelques mois, « travailler en France est possible » et qu’il se battrait pour conserver l’emploi des sites en France. La CFDT jugera sur les engagements forts de la direction.

La CFDT, par l’intermédiaire de son DSC, Patrick Bovolenta, a réagi : « Il est vrai que cet accord risque de perturber la vie des salariés des unités de production soumis à des horaires postés ».

Les négociateurs CFDT sont conscients des rythmes de travail que cela imposera, notamment lors de la récupération des jours de travail. Ils ont considéré qu’il ne fallait pas prendre le risque de laisser la direction faire disparaître les emplois.

Pour la CFDT, il est hors de question que dans l’avenir, Michelin se résume à des bureaux d’études, des structures commerciales et des centres de recherches avec des productions délocalisées.

Les principales mesures de l’accord
L’accord « cadre » prévoit que les 15 premiers jours de chômage partiel seront rémunérés à 100%.Si la baisse d’activité devait continuer, l’indemnité de chômage légale pour les autres jours, fixée actuellement à 60% du salaire brut, serait portée à 75%, soit un salaire net proche de 90%. Les jours à abonder entre 20 et 25% par l’entreprise, seront à récupérer sur une durée de 4 ans.

Les sites concernés par une baisse d’activité devront entamer une négociation avant que l’accord ne se mette en place ; les négociateurs locaux auront libre choix de faire appliquer l’accord cadre. En cas de refus, l’entreprise appliquera les mesures de chômage partiel légales à savoir (60%).

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