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ça chauffe pour le climat !

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui réunit les plus grands scientifiques sur le sujet, confirme la gravité des changements en cours. L'augmentation des concentrations d'émissions de gaz à effet de serre, engendrées par l'Homme, provoque très probablement le réchauffement climatique.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui réunit les plus grands scientifiques sur le sujet, confirme la gravité des changements en cours. L’augmentation des concentrations d’émissions de gaz à effet de serre, engendrées par l’Homme, provoque très probablement le réchauffement climatique. En raison du lien direct avec la politique énergétique, le GIEC a été créé pour asseoir les débats sur une base scientifique, solide et indépendante. L’objectif est d’empêcher la controverse des données scientifiques concernant le réchauffement climatique et l’émission de gaz à effets de serre, et tout particulièrement le CO2. Sa mission principale est de procéder à l’examen critique de la littérature scientifique mondiale, afin d’en dégager une synthèse pertinente pour éclairer les décideurs.

Il y a quinze ans, au Sommet de la Terre à Rio, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ratifiée à ce jour par 189 pays dont les États-Unis et l’Australie, reconnaissait l’existence du changement climatique d’origine humaine. Elle imposait aux pays industrialisés l’objectif de lutter contre ce phénomène, et fixait comme impératif la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Aujourd’hui, où en sommes-nous ? Après vingt années de politiques environnementales, l’ensemble des indicateurs continue de se dégrader dangereusement. L’exploitation des ressources actuelles, non seulement ne prend pas en compte les besoins des générations futures, mais en plus les pénalise. Pourtant les 27 principes du développement durable visant à conjuguer les exigences sociales (d’équité, de démocratie, de solidarité), économiques et environnementales, restent à gagner. Avec le Protocole de Kyoto, c’est sur ces fondamentaux que doit reposer la gouvernance internationale sur le climat.

Tous les pays membres de la Convention climat doivent stabiliser leurs concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute transformation d’espèces, de paysages ou de milieux naturels sous l’action de l’Homme. Ils doivent collectivement s’engager à prendre des mesures de précaution pour prévoir, prévenir et diminuer les causes des changements climatiques afin d’en limiter les effets néfastes.

L’après Kyoto est même déjà en débat. Car il est nécessaire de changer de braquet. L’Union européenne exige ainsi la baisse de moitié des rejets de CO2 à l’horizon 2050.

Pour la FCE-CFDT, tous les citoyens, tous les acteurs politiques, patronaux, syndicaux ou associatifs, doivent œuvrer dans le même sens. Le développement durable s’inscrit dans une perspective de long terme. Nous, syndicalistes, sommes aussi concernés dans notre action au quotidien. Nous devons agir et promouvoir la responsabilité sociale des entreprises, renforcer leur coopération avec les associations, et les inciter à investir dans des fonds socialement responsables.

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