MAG FCE : Benoît pourrais-tu en quelques mots nous parler de ton parcours professionnel ?
Benoît : J’ai passé un brevet technique en maintenance agricole, et j’ai rejoint l’entreprise familiale. Par la suite, en 2002, je suis entré chez Roquette en tant qu’opérateur de fabrication.
MAG FCE : Pourquoi la CFDT ?
Benoît : A l’époque, lorsque l’on entrait chez Roquette, les délégués passaient avec le bulletin d’adhésion CFDT le jour de la signature du CDI.
MAG FCE : Comment es-tu passé d’adhérent à militant ?
Benoît : Les délégués, avec qui j’étais déjà proche, m’ont sollicité en 2013 pour me mettre sur les listes électorales et, c’est à ce moment-là que j’ai réellement vu ce qu’était une section. J’ai eu mes premiers mandats en tant que délégué du personnel , et 2 ans plus tard, je suis passé délégué syndical, puis délégué syndical central depuis le 1er juillet 2020.
MAG FCE : Comment envisages-tu ton mandat de DSC ?
Benoît : Maintenir le collectif et continuer à faire vivre les sections, rester comme nous le sommes actuellement très proches des salariés et, malgré le fait que nous ayons aujourd’hui quasiment mille adhérents sur 3500 salariés, les enjeux de développement restent primordiaux. Nous allons assister à un turnover important lié à la pyramide des âges.
MAG FCE : Quels sont les priorités et les enjeux pour la CFDT chez Roquette ?
Benoît : La négociation d’un accord télétravail suite à la crise sanitaire, et la prévention des RPS, qui est un sujet très important pour nous suite aux nombreuses réorganisations que les salariés subissent depuis plusieurs années. La gestion des emplois et des parcours professionnels et la mixité des métiers (nos objectifs : donner la possibilité aux salariés de rester dans l’entreprise et de leur assurer un parcours professionnel digne de ce nom). Parallèlement, nous négocions un accord de droit syndical.
MAG FCE : N’est-il pas trop difficile de concilier ton emploi et ton mandat ?
Benoît : Oui, il y a tellement de réunions que j’occupe de moins en moins mon poste. L’enjeu est de rester à l’écoute des salariés tout en assurant les mandats.
MAG FCE : Quelles sont tes attentes vis-à-vis de la Fédération ?
Benoît : La formation DSC, avoir un accompagnement. D’être alimenter sur ce qui se fait dans les autres sociétés. C’est aussi de porter les positions fédérales, notamment sur l’emploi des jeunes en ce moment.
MAG FCE : Un mot ou une expression pour décrire ton état d’esprit et ta responsabilité syndicale ?
Benoît : De prendre du plaisir dans l’exercice de mon mandat et d’aider au mieux les salariés.