Le 16 juin, 80 militants d’Ile-de-France se sont réunis en assemblée générale, organisée par le syndicat Chimie Energie Ile-de-France. Les débats se sont déroulés autour d’une table ronde sur la Transition Energétique. 4 invités, issus du CESE, de la confédération, de l’URI et de la FCE ont alimenté les échanges par une présentation du projet de loi et l’action de la CFDT sur ce dossier.
Les grands enjeux de cette transition inéluctable ont été exposés. Le thème peut parfois paraître bien loin des considérations immédiates des militants en entreprise, pourtant il est nécessaire que les équipes s’en imprègnent. En effet, cette loi va entraîner des évolutions sur les activités, les outils de production et les emplois. Certaines activités vont disparaître, ainsi que les métiers qui y sont associés, d’autres vont être créées, notre responsabilité est donc d’anticiper ces évolutions.
Les débats avec les participants se sont orientés sur les énergies nouvelles, le prix de l’énergie, la lutte contre la précarité énergétique, les modes d’extraction et leur impact sur l’environnement. Par ailleurs, les équipes ont pu échanger sur l’effet des plans de déplacement d’entreprise et des revendications à porter par la CFDT, sur le travail à distance, par exemple.
En conclusion, cette loi sera votée et complétée par le projet européen sur l’Energie et le Climat. Celui-ci comprend entre autres des mesures contraignantes sur la réduction des gaz à effet de serre et des mesures incitatives sur l’efficacité énergétique et le développement des ENR. Ce projet sera l’engagement de l’Europe pour la COP 21 qui se déroulera en France cette année.