Depuis le 11 janvier, les salariés de deux établissements pharmaceutiques du groupe Bristol-Myers Squibb (BMS) sont en grève illimitée. En effet, la direction générale a annoncé son désengagement de ces deux sites. Le premier comprend 220 personnes et est situé à Epernon (Eure-et-Loir). Le second de 162 personnes est situé à Meymac (Corrèze). Les salariés sont venus exprimer leur colère lors du Comité central d’entreprise au siège de Rueil-Malmaison le 17 février dernier. La FCE-CFDT condamne la stratégie de désengagement de deux des trois sites industriels français alors que ce grand groupe pharmaceutique a réalisé 5,2 milliards de dollars de bénéfices en 2008, soit environ 25 % du chiffre d’affaires. Après plus de deux semaines de grève et parce que les premières ruptures de stocks se font ressentir, la direction a enfin commencé à véritablement négocier le plan de sauvegarde de l’emploi. Toutes les organisations syndicales et l’ensemble des représentants du personnel veulent des mesures sociales à la hauteur des moyens considérables de BMS.
La recherche de repreneurs pour maintenir une industrialisation de ses bassins d’emplois est un objectif prioritaire. Une nouvelle réunion est programmée le 5 mars. Le slogan de BMS Prolonger et embellir la vie ne concernerait-il que ses actionnaires ?

VERACYTE SAS : La FCE-CFDT alerte l’Etat
Filiale de Veracyte Inc., Veracyte SAS est un acteur reconnu du diagnostic in vitro (IVD) et du développement de tests compagnons pour l’oncologie…