En avril 2014, pour sauvegarder sa compétitivité, le groupe Servier engageait pour la première fois une réorganisation de la promotion à partir de ses réseaux hospitaliers (trop nombreux : 139 délégués et pas de produits hospitaliers).
La direction souhaitait déployer 2 réseaux hospitaliers de 30 délégués chacun : un dédié au lancement d’un bio-similaire en février 2015 et un dédié aux produits matures en cardiologie et neurologie.
Un groupe de travail composé de la représentante de la CFDT et d’un représentant de chaque DUP assistés des cabinets Syndex (expert-comptable.) et LBBA (avocat) a entamé les négociations.
La volonté affirmée de la direction et des négociateurs était d’éviter tout départ contraint et de redéployer au mieux sur les secteurs vacants en ville les 79 délégués hospitaliers restants.
Les propositions de départ de la direction indigentes et inacceptables ont évolué de plus en plus favorablement au cours des réunions nombreuses, parfois mouvementées mais toujours correctes et fermes.
Au terme des 2 mois de négociation, les avancées importantes de la direction, les conditions obtenues très correctes, favorables aux salariés, la CFDT a signé cet accord que la DIRECCTE a validé.
Au final, une trentaine de personnes seulement a fait le choix de partir dans les conditions du plan.
Une commission de suivi, intégrant tous les négociateurs et un cabinet de reclassement, est très attentive au devenir de ses collaborateurs.