
Le 18 novembre dernier, la santé mentale, grande cause nationale de l’année 2025, était à l’honneur à la FCE-CFDT. Organisée sous l’égide du secteur Santé au Travail, en lien avec l’INRS et le réseau Souffrance et Travail, cette journée a rappelé que, si le travail doit être un facteur d’épanouissement, il peut aussi générer du mal-être, et que les militants CFDT ont un rôle clé
à jouer.
Divisée en trois grandes parties, la journée a débuté par l’intervention de Benjamin Paty (INRS) qui nous a expliqué comment agir sur les risques psychosociaux (RPS). Afin de limiter leur apparition, plusieurs mesures de prévention doivent être mises en place, le plus tôt possible, comme la création d’un groupe de travail, l’analyse des situations, l’élaboration d’un plan d’action, jusqu’à la pérennisation de la démarche en intégrant les RPS au DUERP, en sensibilisant tous les acteurs, dont la direction, grâce à la formation. Aujourd’hui, de nouveaux risques voient le jour avec l’explosion du télétravail et de l’hyperconnexion, comme le cyberharcèlement, ou l’affaiblissement du collectif de travail qui peut créer un sentiment d’isolement.
Puis le réseau Souffrance et Travail, représenté par Marie Pezé et Jean-Louis Osvath, a exposé le déroulement d’un entretien avec un salarié en souffrance – avant de mettre les participants à contribution lors d’un atelier pratique sur la base de projection d’un film issu d’une situation réelle – en précisant que ces moments d’écoute demandent concentration et formation spécifique.
La journée s’est conclue sur les enjeux de la FCE-CFDT concernant la santé mentale : en faire un pilier du dialogue social et de la prévention, relier santé mentale et transition juste, garantir l’accès aux soins partout, lutter contre la stigmatisation, former et outiller nos militants.
Une nouvelle journée consacrée à la santé mentale sera proposée le 7 mai 2026.






