Le rapprochement entre Alcan et Péchiney vise à réaliser des économies : 250 millions d’euros sont annonçés.
Quelles seront les sources de ces économies ?
Pour la CFDT, cette OPA ne doit pas se traduire par des fermetures de sites qui entraîneraient des suppressions d’emplois. Elle ne doit pas être un hold-up sur le savoir-faire et la technologie industrielle et scientifique. Elle ne doit pas fragiliser davantage l’industrie française et européenne.
En conséquence, la CFDT demande des garanties sur la pérennité des sites, la conservation des emplois, la consultation des représentants du personnel et le maintien des centres décisionnels en France et en Europe.
Elle continue à demander des engagements et des réponses à la Commission européenne, qui n’a toujours pas reçu les fédérations européennes FEM et Emcef malgré leur demande.
Elle exige enfin que le président d’Alcan s’engage, lors de sa rencontre avec le comité de groupe, sur l’avenir des activités et des salariés de Péchiney.