La réunion sectorielle chimie pharmacie de l’Emcef s’est déroulée le 21 octobre à Luxembourg. Elle a permis d’élaborer le programme de la future conférence sur les réalités et enjeux de l’industrie pharmaceutique. Côté chimie, la politique de l’Union européenne et l’état du dialogue social ont été abordés.
A l’ordre du jour de la réunion sectorielle chimie pharmacie de notre fédération européenne des mines, de l’énergie et de la chimie, l’Emcef, qui s’est déroulée le 21 octobre à Luxembourg, figure l’aboutissement d’un projet défendu depuis des années par la FCE : l’organisation d’une conférence sur l’industrie pharmaceutique. Elle se tiendra en mars prochain. Ses objectifs : atteindre une compréhension commune des changements en cours et de leurs conséquences, évaluer les enjeux pour anticiper, réunir les différents acteurs (organisations syndicales, patronat, Commission européenne, experts ).
Les thèmes qui y seront abordés : le cadre réglementaire européen et les soutiens à la compétitivité, les mutations du secteur, les scénarios d’évolution, les systèmes de santé, les problématiques de R & D.
La FCE, considérant la dimension éthique et de citoyenneté de cette industrie qui touche à la vie, a souligné l’importance de tendre vers des positions communes. Elle a demandé que soit analysé le virage pris avant Cancun (accès facilité aux médicaments génériques qui combattent les pandémies de sida, tuberculose ou paludisme) et insisté sur l’opportunité de valoriser, auprès de nos interlocuteurs patronaux, un futur dialogue sectoriel spécifique à la pharmacie.
Concernant la chimie, un point d’étape sur le livre blanc a été effectué. Suite à la consultation internet lancée par la Communauté, le projet initial a subi de nombreuses modifications. Un projet revisité doit être présenté à la fin du mois. Le planning prévisionnel ne laisse envisager l’entrée en vigueur de la nouvelle politique sur les substances chimiques qu’en 2006. L’Emcef a confirmé qu’une démarche critique est à mener pour identifier les impacts du projet sur la formation professionnelle, les qualifications et la protection des travailleurs.
L’état du dialogue social dans les pays de l’Union et dans les pays entrants a fait ressortir la convergence des thèmes traités : avenir de la chimie et de ses emplois, santé et sécurité, salaires et retraites.
Le dialogue social européen, initié en 2002 lors de la première conférence à Paris, se traduira par une rencontre fin novembre, à Madrid, de l’Emcef, du Cefic (patronat européen de la chimie) et de l’Eceg (groupement d’employeurs européens). A l’ordre du jour : engagement de progrès, livre blanc et qualifications. L’Emcef constate toutefois la difficulté à faire vivre le dialogue social européen, la Commission européenne n’apportant qu’un soutien très relatif aux partenaires sociaux, contrairement à d’autres secteurs comme les mines ou l’énergie.
