L’enquête « Le travail en questions » (TEQ) permet aux sections et syndicats de se rapprocher des salariés, les écouter et transformer leurs attentes en actions syndicales. Elle est construite autour des thèmes : conditions de travail, santé et sécurité au travail, reconnaissance du travail, carrière et développement professionnel, rémunérations.
Conçue comme un outil syndical, l’enquête « Le travail en questions » (TEQ) s’inscrit dans la prise en charge collective des conditions de travail par la fédération, ses syndicats et ses sections syndicales.
L’enquête s’adresse aux collectifs militants de section et leur syndicat. Elle leur permet de se rapprocher des salariés, les écouter et transformer leurs attentes en actions syndicales.
Elle n’est pas un outil de sondage, mais plutôt de contact pour la section syndicale.
Le questionnaire d’enquête est construit autour de grands thèmes : conditions de travail, santé et sécurité au travail, reconnaissance du travail, carrière et développement professionnel, rémunérations.
Les entretiens, adaptés aux réalités des salariés et de leurs entreprises, sont opportuns pour engager un dialogue plus constructif et plus proche des préoccupations de chacun.
Une CFDT plus forte dans l’entreprise, animée par des militants motivés et formés qui construisent un rapport de force favorable aux salariés, c’est demain des adhérents-acteurs plus nombreux.
Des étapes impératives
Pour une efficacité optimale de la démarche, des étapes sont impératives :
– la préparation du projet de la section avec son syndicat (secteurs ou catégories professionnels ciblés, nombre de salariés, nombre d’adhérents, nombre de militants disponibles pour l’opération, nombre de questionnaires souhaités ),
– la formation du collectif de section à l’enquête,
– la limitation dans le temps de l’enquête sur le terrain (deux à trois semaines selon le type ou la taille de l’entreprise),
– le traitement des questionnaires par la confédération et la restitution aux sections concernées,
– la formation d’aide à la construction d’une plate-forme revendicative,
– la restitution aux salariés par la section syndicale.
Sept syndicats ont participé au lancement du processus : Alsace, Ain deux Savoie, Bretagne, Centre Val de Loire, Ile-de-France, Lorraine et Rhône-Alpes Ouest. Tous sont unanimes : le processus est intéressant. Il faut le développer et le pérenniser. C’est ce qu’a décidé le comité directeur fédéral des 23 et 24 octobre. Tous les syndicats sont désormais concernés.
L’enquête TEQ ce qu’ils en disent
* Un membre du comité de pilotage FCE :
– C’est une véritable opportunité de faire un travail en lien avec les syndicats et les sections qui redonne un sens à notre action et permet aux militants de proposer l’adhésion par un support concret de contact auprès des salariés. On recueille leur avis et les associe à l’action en leur proposant l’adhésion. De plus, le TEQ est un outil de gestion par projet qui s’intègre parfaitement dans la nouvelle orientation fédérale. »
* Un secrétaire de syndicat :
– Le TEQ permet de renforcer le lien entre sections et syndicat, et entre sections et salariés. C’est un vrai outil au service du renouvellement des pratiques syndicales. Il intègre différentes dimensions comme la formation, l’organisation du travail collectif, l’action revendicative et le développement. L’expérience est positive et enrichissante. Il faut la poursuivre. »
* Un militant de section qui a réalisé le TEQ :
– Cela nous a permis de faire ce que nous ne faisions plus ou que nous faisions trop peu : rencontrer à nouveau les salariés et prendre le temps de vraiment parler avec eux. Nous avons été étonnés de voir que leurs préoccupations n’étaient pas toujours celles auxquelles nous pensions. Ils comptent sur l’action des syndicats beaucoup plus que nous ne le soupçonnions. C’est à nous d’en tirer les leçons pour mieux nous organiser et répondre à leurs attentes. Les objectifs ne manquent pas. Il faut avoir la volonté de réussir. »
* Un salarié :
«- On a apprécié que la CFDT nous demande notre avis sur nos conditions de travail. On espère qu’il y aura un retour et que ce ne sera pas une enquête parmi tant d’autres. »