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Négociation classifications : il faut continuer à avancer !

Le projet d’accord sur les classifications et les salaires de la branche plasturgie était à l’ordre du jour de la réunion paritaire du 10 décembre. Malgré quelques avancées, des désaccords subsistent.


Le projet d’accord sur les classifications et les salaires de la branche plasturgie était à l’ordre du jour de la réunion paritaire du 10 décembre. Malgré quelques avancées, des désaccords subsistent.

La chambre patronale a répondu aux demandes formulées par l’interfédérale lors de la paritaire du 19 novembre. Des avancées ont eu lieu, mais des désaccords subsistent.

Le projet actuel prévoit, qu’en cas d’échec de la négociation annuelle sur les salaires minima, les 3 coefficients (710-720-730), qui suivent le premier (700), évoluent respectivement de 75, 50, et 25 % de la hausse de celui-ci. Le coefficient 700 étant au minimum égal au Smic. La CFDT a démontré que cela pourrait entraîner rapidement un tassement de la grille : avec une hausse de 5 % du Smic, le second coefficient serait rattrapé par le premier et le troisième en serait très proche. La chambre patronale a donc proposé un « talon ». Et les augmentations de ces 3 coefficients seront au moins égales, en valeur absolue, à celle du premier, ce qui permettra de maintenir les écarts.

Pour les coefficients suivants, en cas d’accord, les augmentations seront pour partie en valeur absolue et pour partie en pourcentage, avec deux niveaux pour les non-cadres et les cadres. Les diplômes de la formation initiale seront pris en compte, comme les contrats de qualification professionnelle ou CQP, pour le calcul des points du critère technicité. Le nombre d’heures allouées aux représentants du personnel en commission classifications d’établissement sera augmenté. Les niveaux des deux premiers coefficients cadres sont aussi revalorisés, avec une double référence, mensuelle et annuelle, primes comprises.

En revanche, la chambre patronale est revenue en arrière sur la question du temps de pause. La nouvelle rédaction proposée est plus ambiguë : le projet actuel l’exclut du calcul des salaires minima, base 35 heures, lorsqu’il n’est pas du temps de travail effectif. Cela veut dire que ce temps est rémunéré en plus de la grille. La CFDT est donc intervenue pour contester ce recul.

Le principal point d’achoppement reste la grille salariale. Aujourd’hui, la grille ne donne que des valeurs par coefficient, sans lien entre elles. Tous les syndicats revendiquent une grille avec formule de calcul et valeur de point. La chambre patronale, qui accepte enfin d’en discuter, a convoqué le 9 janvier un groupe de travail paritaire. Le comité national de branche et les DSC, réunis le 7 janvier, prépareront le travail. Une interfédérale aura lieu le 8 janvier et une nouvelle paritaire le 16 janvier.

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