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Collaboration des liaisons Sanofi-Synthélabo et Aventis

Le 6 février, à la suite de l’OPA de Sanofi-Synthélabo sur Aventis, les deux liaisons d’entreprise CFDT ont fait le point ensemble sur la situation.

Le 6 février, à la suite de l’OPA de Sanofi-Synthélabo sur Aventis, les deux liaisons d’entreprise CFDT ont fait le point ensemble sur la situation.

Suite à l’OPA de Sanofi-Synthélabo sur Aventis, les deux liaisons d’entreprise CFDT ont fait le point sur la situation. Une vingtaine de représentants des deux liaisons, réunis le 6 février à la fédération, ont exprimé leurs craintes et leurs réflexions dans un échange riche et sans tabou.

Le rappel des 15 premiers jours qui ont suivi l’annonce, a montré que beaucoup de choses se sont passées : réunions des conseils d’administration ou de surveillance des deux groupes et de leurs actionnaires, réunion commune comité de groupe et comité d’entreprise européen de Sanofi-Synthélabo, ainsi que du CCE production, rencontre des directions générales par une délégation FCE-liaison, diffusion de 4 communiqués de presse fédéraux (dont un commun avec la fédération allemande IGBCE suite à la bilatérale), mise en place d’un groupe de pilotage, manifestations de 500 salariés de N-D-de-Bondeville (Sanofi-Synthélabo) et de 5 000 de Francfort (Aventis). Ces événements n’ont pas pour autant apporter les réponses à nos questions.

Les intervenants du cabinet d’expertise Syndex, qui intervient dans les deux groupes, ont permis aux représentants de mieux comprendre la situation créée, le « mécano » et ses différents niveaux, et le timing prévisible du processus engagé qui pourrait être long. A la suite du débat, les équipes confirment leur objectif commun : la défense de l’emploi de l’ensemble des salariés des deux entreprises. Leaders dans les deux groupes, les liaisons comptent ne pas se laisser entraîner par leurs directions dans la querelle en cours qui se déroule sur un registre financier et boursier. Le problème de la valorisation boursière ou de la forme de l’OPA relève du domaine des actionnaires, pas du leur. La FCE doit certes se préoccuper de l’avenir de l’industrie pharmaceutique européenne avec ses composantes recherche-éthique-social. Sa préoccupation première est néanmoins la sauvegarde de l’emploi et l’obtention de réponses aux nombreuses questions sociales en suspens. Il est suspect qu’un groupe, qui prépare depuis un an cette opération avec le cabinet Merril Lynch et budgète 2 milliards d’euros pour les restructurations, n’apporte pas plus d’explications. Sauf à poursuivre les désinvestissements programmés par Aventis, ce qui ne rassure personne !

Un tract commun sera distribué dans les deux groupes ces prochains jours. Il explique les enjeux, sans entrer dans la problématique « pour ou contre l’OPA ». De nouvelles réunions des liaisons et du groupe de pilotage sont programmées. La FCE poursuivra sa pression, pour qu’un dialogue constructif ait enfin lieu entre décideurs et pour que la transparence soit obtenue sur l’aspect social. La FCE appelle à une interfédérale dans l’intérêt des salariés des deux groupes.

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