La FCE-CFDT ne voit qu’une avancée dans l’accord sur les retraites de la branche chimie : les salariés ayant eu des carrières longues pourraient bénéficier du versement d’une allocation de départ. Sur le reste, et notamment en ce qui concerne la mise à la retraite par l’employeur, certaines dispositions de l’accord sont contraires à l’esprit de la loi. D’autres ne répondent pas aux enjeux internes posés à la branche. D’autres enfin sont litigieuses. Aucune possibilité de revisiter l’accord de la branche n’est prévue. Ni même de revoir les contreparties en emploi pour tenir compte de l’évolution de la situation économique. Car aucun niveau d’embauches n’a été obtenu pour les contrats, autres que CDI. Et cette disposition pose problème : à moyen terme les industries chimiques connaîtront une pénurie de main d’œuvre, étant données la moyenne d’âge et l’absence d’attractivité pour les jeunes.
Concernant l’avenant au Casaic (cessation anticipée des salariés des industries chimiques), il ne s’agit pas d’une prolongation de l’accord initial. Aucun intérêt pour le salarié n’a pu être décelé.
La CFDT a pris ses responsabilités sur le dossier des retraites. La FCE-CFDT déplore que la négociation dans la branche chimie n’ait pas permis d’aller plus loin. Ni de répondre aux enjeux posés, tant pour les salariés que pour les industries chimiques.
