En début d’année, la première séance de négociation sur la Formation dans l’industrie pharmaceutique avait permis à la FCE-CFDT de lister les points qu’elle souhaitait négocier dans l’esprit de l’accord interprofessionnel de septembre 2003. La négociation avait été ensuite mise en attente de la conclusion de la loi.
Reprise le 14 juin, la négociation a abordé quatre points : les priorités de la branche en matière de formation et de publics visés, le DIF ou Droit individuel à la formation, le contrat de professionnalisation qui se substitue aux contrats d’alternance, d’insertion, de qualification, et le parcours de professionnalisation.
Le premier point est resté consensuel, la FCE proposant plusieurs améliorations. En revanche, alors que la FCE demandait que le DIF (20 heures par an cumulables sur 6 ans) soit pris sur le temps de travail, amélioré par l’accord de branche, et que les salariés puissent bénéficier d’une anticipation de leurs droits sur 4 ans, le patronat est resté cantonné sur une position intransigeante : ce droit nouveau de tout salarié doit, selon lui, être pris hors temps de travail et sera rémunéré à 50 % du salaire. De même, le transfert des droits au niveau de la branche a donné lieu à un dialogue de sourds avec le porte-parole du LEEM (LEs Entreprises du Médicament).
A suivre